Face à notre enfant qui hurle, crie et en arrive parfois à se rouler par terre (bref, qui fait une crise) nous sommes bien souvent exaspérés : “Mais pourquoi est-ce qu’il se met dans un état pareil ???” Et si au lieu de nous concentrer sur comment calmer notre enfant en pleine crise, nous nous demandions, comment éviter qu’il ne fasse cette crise de colère ? Car une fois que notre enfant hurle nous sommes bien souvent exaspérés. À ce moment, nous avons qu’une seule envie : qu’il se calme ! On aurait envie de lui crier de se taire ou de l’envoyer dans sa chambre pour avoir le calme. Et pourtant il est possible de ne pas en arriver à cet extrême. Grâce à ces quelques méthodes simples, éviter la prochaine crise de rage de notre enfant est à notre portée ! Pourquoi notre enfant fait-il une crise ? Il n’y a malheureusement pas qu’une seule raison aux crises de colère de notre enfant.Stress, frustration, dispute avec un copain ou mauvaise journée à l’école sont autant de motifs qui peuvent déclencher la colère de nos bouts de chou. Mais quelle que soit la cause de la crise, elle exprime toujours un mal-être. Mes enfants, par exemple, sont plus sujet aux crises à la rentrée.À ce moment ils découvrent une nouvelle classe, un(e) nouveau/elle maître(sse), des nouveaux enfants et doivent adopter un nouveau rythme. Cela fait beaucoup de nouveautés d’un coup. Et dans ce nouvel environnement, avec une personne qu’ils connaissent à peine, comme tous les enfants, ils sont un peu stressés. Ils n’osent pas être pleinement eux-mêmes et se tiennent à carreau pour ne pas se faire disputer. En plus, ces changements perturbent leurs habitudes et les insécurisent (car les enfants préfèrent les routines à la nouveauté). Tout ça combiné fait qu’ils sont plus sensibles et moins bien dans leurs baskets.Ainsi, chaque contrariété servira (inconsciemment) de prétexte à décharger leurs tensions en criant ou pleurant.    Les émotions ont besoin de s’exprimer    Mais c’est une bonne chose !(vraiment) Et oui, nos émotions ne peuvent (ni de doivent) être contenues.Il est (très) important de les laisser s’exprimer (mais pas n’importe comment non plus).Car les émotions ne peuvent pas être éternellement enfermées à l’intérieur de nous. Un jour ou l’autre elles ressortent. Et quand ce moment arrive, c’est une véritable tempête qui s’abat sur la personne en face… Alors, la prochaine que votre enfant pique une crise, avant de le calmer, demandez-vous ce qui lui passe par la tête. Pour quelle bonne raison a-t-il besoin de décharger sa tension ?Cela vous aidera grandement à être empathique et donc plus patient(e) ! 5 méthodes pour éviter sa crise de colère La crise de rage est une manière pour notre enfant de se libérer de son stress. Mais avouons-le ce n’est pas très agréable de devoir “gérer” notre enfant qui hurle, pleure, voire nous tape.(Même si on sait qu’il ne le fait pas contre nous mais parce qu’il ne se sent pas bien.) Heureusement ce n’est pas la seule ! Il est possible de laisser notre enfant décharger sa tension tout en évitant une grosse crise de colère.Voyons quelles sont ces méthodes : 1. Se défouler dans une aire de jeu Si votre enfant a passé une dure journée et que vous le sentez bien pertubé et excité, il a sûrement besoin de se défouler pour décharger toute cette tension. Pourquoi à ce moment ne pas aller avec lui dans un parc ou une aire de jeu ? Et oui, jouer, courir, sauter, crier va permettre à votre enfant de se libérer de ses inquiétudes et de son stress du moment pour retrouver de la joie et de l’insouciance. 2. Jouer à la bagarre Si vous n’avez pas d’aire de jeu ou de parc à proximité de chez vous, une autre façon pour votre enfant de se défouler est de jouer avec vous à un jeu avec beaucoup d’interaction : vous courir après, vous attraper, faire une bagarre sur le lit… ou mon préféré : jouer à se faire des bisous partout (fou-rire garanti !) De la même manière que jouer au parc, ces jeux permettront à votre enfant de se défouler et de se décharger des tensions de la journée.Je vous parie qu’une fois fini, il sera beaucoup plus détendu et moins sujet aux crises ! 3. Anticiper la frustration de votre enfant C’est un peu triste mais c’est un fait : nous ne pouvons pas avoir tout ce dont nous avons envie. En tant qu’adulte nous y sommes habitués. Nous avons appris à vivre avec cette frustration depuis bien longtemps. Nous savons que lorsque nous faisons du shopping, notre budget est limité et que nous ne pouvons pas revenir avec tout ce qui nous plaît. Mais ce n’est pas du tout le cas pour notre enfant.Il est en plein apprentissage de ses émotions et commence à peine à découvrir la frustration. Alors, lorsque nous passons devant la boulangerie en rentrant de l’école et que nous lui refusons le super pain au chocolat qui se trouve en vitrine, il explose : “C’est trop injuste !!!” Pour éviter une crise de colère, mieux vaut essayer d’anticiper ses désirs. Vous en avez marre que votre enfant se roule par terre ?Vous voulez en finir avec les crises de votre enfant ? Découvrez ma formation SOS ! Mon enfant fait des crises !pour apprendre à calmer votre enfant et retrouver une maison calme et apaisée Je calme mon enfant en crise ! Avant d’aller faire les courses, dites-lui que vous n’achèterez que ce qui est écrit sur la liste. Rien de plus. S’il voit quelque chose qui lui plaît, il pourra le noter dans son cahier des désirs en rentrant à la maison. Plus il comprendra tôt qu’il ne peut pas toujours avoir tout ce qu’il veut et moins il aura de raisons de piquer une colère. Les enfants vivent dans l’instant présent.Le passé, le futur, c’est abstrait et pas vraiment important pour eux. C’est pour cela que lorsque nous interrompons son jeu pour lui dire de passer à table d’aller se coucher ou pire… d’aller à l’école, il a du mal à l’accepter. Encore une fois, essayons d’anticiper.Préparons la transition : prévenons notre enfant quelques minutes à l’avance pour qu’il ait le temps de se faire à l’idée. Surtout ne l’arrêtons pas de manière brusque, c’est le meilleur moyen pour qu’il se mette en colère. 4. Recharger ses batterie Comme tout le monde (surtout moi), lorsque notre enfant n’a pas assez dormi il est grognon. C’est bien connu, la fatigue est une des causes les plus fréquentes des crises chez  l’enfant. Et que ce soit à cause de l’épuisement accumulé à la fin d’une journée d’école, chez la nounou ou à la crèche, à cause de siestes trop courtes ou trop longues, de réveils nocturnes fréquents ou d’un lever trop tôt, les causes de la fatigue chez notre enfant sont nombreuses. Lorsqu’il commence à devenir difficile parce qu’il est fatigué, inutile de l’accabler. Il n’en peut plus et seule une bonne nuit de sommeil l’aidera à aller mieux. Pour éviter de nombreuses crises de colère, veillons à ce qu’il dorme le nombre d’heures adapté à son âge (et qu’il mange à peu près équilibré 😉) 5. Faire un gros câlin Après une journée loin de nous, notre enfant a besoin de réconfort. Il a besoin de recharger son réservoir d’amour. C’est lorsque ce réservoir est vide qu’il a tendance à s’énerver et à crier à la moindre contrariété. Cette colère n’est pas vraiment dirigée contre nous, elle indique seulement un besoin de sécurité et de réconfort après une journée sûrement stressante. Quand nous retrouvons notre enfant, prenons quelques minutes pour lui parler de sa journée et lui faire un gros câlin. À coup sûr, il ira beaucoup mieux après ce moment de tendresse ! Éviter la crise de colère après l’école Il y a quelque temps, Marion m’a demandé conseil car son fils qui vient de rentrer en maternelle fait des colères tous les soirs. Malgré le fait qu’elle l’emmène au parc après l’école, il pique une crise de colère dès qu’ils rentrent à la maison. Comment gérer cette situation ? Voici ma réponse : Le podcast est également disponible 🙂 Les crises de notre enfant sont perturbantes pour nous et pour lui. Il est possible d’éviter un grand nombre de ses crises de colère pour retrouver une maison plus calme et apaisée grâce à ces quelques techniques. Dites-moi en commentaire celle qui marche le mieux pour vous ! &gt; Continuer la lecture avec l’article Apaiser et calmer mon enfant en crise Pour aller plus loin sur le sujet des émotions des enfants, je vous conseille la lecture des livres Au coeur des émotions de l’enfant et « J’ai tout essayé ! » (Isabelle Filliozat, lire mon avis)   L’article Crise de colère de mon enfant : comment les éviter est apparu en premier sur Éduquer différemment.

Face à notre enfant qui hurle, crie et en arrive parfois à se rouler par terre (bref, qui fait une crise) nous sommes bien souvent exaspérés : “Mais pourquoi est-ce qu’il se met dans un état pareil ???” Et si au lieu de nous concentrer sur comment calmer notre enfant en pleine crise, nous nous demandions, comment éviter qu’il ne fasse cette crise de colère ? Car une fois que notre enfant hurle nous sommes bien souvent exaspérés. À ce moment, nous avons qu’une seule envie : qu’il se calme ! On aurait envie de lui crier de se taire ou de l’envoyer dans sa chambre pour avoir le calme. Et pourtant il est possible de ne pas en arriver à cet extrême. Grâce à ces quelques méthodes simples, éviter la prochaine crise de rage de notre enfant est à notre portée ! <h2>Pourquoi notre enfant fait-il une crise ?</h2> Il n’y a malheureusement pas qu’une seule raison aux crises de colère de notre enfant. Stress, frustration, dispute avec un copain ou mauvaise journée à l’école sont autant de motifs qui peuvent déclencher la colère de nos bouts de chou. Mais quelle que soit la cause de la crise, elle exprime toujours un mal-être. Mes enfants, par exemple, sont plus sujet aux crises à la rentrée. À ce moment ils découvrent une nouvelle classe, un(e) nouveau/elle maître(sse), des nouveaux enfants et doivent adopter un nouveau rythme. Cela fait beaucoup de nouveautés d’un coup. Et dans ce nouvel environnement, avec une personne qu’ils connaissent à peine, comme tous les enfants, ils sont un peu stressés. Ils n’osent pas être pleinement eux-mêmes et se tiennent à carreau pour ne pas se faire disputer. En plus, ces changements perturbent leurs habitudes et les insécurisent (car les enfants <a href="/conflits-coucher-enfants/" rel="nofollow" target="_blank">préfèrent les routines</a> à la nouveauté). Tout ça combiné fait qu’ils sont plus sensibles et moins bien dans leurs baskets. Ainsi, chaque contrariété servira (inconsciemment) de prétexte à décharger leurs tensions en criant ou pleurant. Les émotions ont besoin de s’exprimer Mais c’est une bonne chose ! (vraiment) Et oui, nos émotions ne peuvent (ni de doivent) être contenues. Il est (très) important de les laisser s’exprimer (mais pas n’importe comment non plus). Car les émotions ne peuvent pas être éternellement enfermées à l’intérieur de nous. Un jour ou l’autre elles ressortent. Et quand ce moment arrive, c’est une véritable tempête qui s’abat sur la personne en face… Alors, la prochaine que votre enfant pique une crise, <a href="/calmer-enfant-crise/" rel="nofollow" target="_blank">avant de le calmer</a>, demandez-vous ce qui lui passe par la tête. Pour quelle bonne raison a-t-il besoin de décharger sa tension ? Cela vous aidera grandement à être empathique et donc plus patient(e) ! <h2>5 méthodes pour éviter sa crise de colère</h2> La crise de rage est une manière pour notre enfant de se libérer de son stress. Mais avouons-le ce n’est pas très agréable de devoir “gérer” notre enfant qui hurle, pleure, voire nous tape. (Même si on sait qu’il ne le fait pas contre nous mais parce qu’il ne se sent pas bien.) Heureusement ce n’est pas la seule ! Il est possible de laisser notre enfant décharger sa tension tout en évitant une grosse crise de colère. Voyons quelles sont ces méthodes : <h3>1. Se défouler dans une aire de jeu</h3> Si votre enfant a passé une dure journée et que vous le sentez bien pertubé et excité, il a sûrement besoin de se défouler pour décharger toute cette tension. Pourquoi à ce moment ne pas aller avec lui dans un parc ou une aire de jeu ? Et oui, jouer, courir, sauter, crier va permettre à votre enfant de se libérer de ses inquiétudes et de son stress du moment pour retrouver de la joie et de l’insouciance. <h3>2. Jouer à la bagarre</h3> Si vous n’avez pas d’aire de jeu ou de parc à proximité de chez vous, une autre façon pour votre enfant de se défouler est de jouer avec vous à un jeu avec beaucoup d’interaction : vous courir après, vous attraper, faire une bagarre sur le lit… ou mon préféré : jouer à se faire des bisous partout (fou-rire garanti !) De la même manière que jouer au parc, ces jeux permettront à votre enfant de se défouler et de se décharger des tensions de la journée. Je vous parie qu’une fois fini, il sera beaucoup plus détendu et moins sujet aux crises ! <h3>3. Anticiper la frustration de votre enfant</h3> C’est un peu triste mais c’est un fait : nous ne pouvons pas avoir tout ce dont nous avons envie. En tant qu’adulte nous y sommes habitués. Nous avons appris à vivre avec cette frustration depuis bien longtemps. Nous savons que lorsque nous faisons du shopping, notre budget est limité et que nous ne pouvons pas revenir avec tout ce qui nous plaît. Mais ce n’est pas du tout le cas pour notre enfant. Il est en plein apprentissage de ses émotions et commence à peine à découvrir la frustration. Alors, lorsque nous passons devant la boulangerie en rentrant de l’école et que nous lui refusons le super pain au chocolat qui se trouve en vitrine, il explose : “C’est trop injuste !!!” Pour éviter une crise de colère, mieux vaut essayer d’anticiper ses désirs. Vous en avez marre que votre enfant se roule par terre ? Vous voulez en finir avec les crises de votre enfant ? Découvrez ma formation SOS ! Mon enfant fait des crises ! pour apprendre à calmer votre enfant et retrouver une maison calme et apaisée <a href="/formations/sos-enfant-crises/" rel="nofollow" target="_blank">Je calme mon enfant en crise !</a> Avant d’aller faire les courses, dites-lui que vous n’achèterez que ce qui est écrit sur la liste. Rien de plus. S’il voit quelque chose qui lui plaît, il pourra le noter dans son cahier des désirs en rentrant à la maison. Plus il comprendra tôt qu’il ne peut pas toujours avoir tout ce qu’il veut et moins il aura de raisons de piquer une colère. Les enfants vivent dans l’instant présent. Le passé, le futur, c’est abstrait et pas vraiment important pour eux. C’est pour cela que lorsque nous interrompons son jeu pour lui dire de passer à table d’aller se coucher ou pire… d’aller à l’école, il a du mal à l’accepter. Encore une fois, essayons d’anticiper. Préparons la transition : prévenons notre enfant quelques minutes à l’avance pour qu’il ait le temps de se faire à l’idée. Surtout ne l’arrêtons pas de manière brusque, c’est le meilleur moyen pour qu’il se mette en colère. <h3>4. Recharger ses batterie</h3> Comme tout le monde (surtout moi), lorsque notre enfant n’a pas assez dormi il est grognon. C’est bien connu, la fatigue est une des causes les plus fréquentes des crises chez  l’enfant. Et que ce soit à cause de l’épuisement accumulé à la fin d’une journée d’école, chez la nounou ou à la crèche, à cause de siestes trop courtes ou trop longues, de réveils nocturnes fréquents ou d’un lever trop tôt, les causes de la fatigue chez notre enfant sont nombreuses. Lorsqu’il commence à devenir difficile parce qu’il est fatigué, inutile de l’accabler. Il n’en peut plus et seule une bonne nuit de sommeil l’aidera à aller mieux. Pour éviter de nombreuses crises de colère, veillons à ce qu’il dorme le nombre d’heures adapté à son âge (<a href="/enfant-turbulent-alimentation/" rel="nofollow" target="_blank">et qu’il mange à peu près équilibré</a> 😉) <h3>5. Faire un gros câlin</h3> Après une journée loin de nous, notre enfant a besoin de réconfort. Il a besoin de recharger son réservoir d’amour. C’est lorsque <a href="/rester-calme-face-enfant/" rel="nofollow" target="_blank">ce réservoir est vide</a> qu’il a tendance à s’énerver et à crier à la moindre contrariété. Cette colère n’est pas vraiment dirigée contre nous, elle indique seulement un besoin de sécurité et de réconfort après une journée sûrement stressante. Quand nous retrouvons notre enfant, prenons quelques minutes pour lui parler de sa journée et lui faire un gros câlin. À coup sûr, il ira beaucoup mieux après ce moment de tendresse ! <h2>Éviter la crise de colère après l’école</h2> Il y a quelque temps, Marion m’a demandé conseil car son fils qui vient de rentrer en maternelle fait des colères tous les soirs. Malgré le fait qu’elle l’emmène au parc après l’école, il pique une crise de colère dès qu’ils rentrent à la maison. Comment gérer cette situation ? Voici ma réponse : Le podcast est également disponible 🙂 Les crises de notre enfant sont perturbantes pour nous et pour lui. Il est possible d’éviter un grand nombre de ses crises de colère pour retrouver une maison plus calme et apaisée grâce à ces quelques techniques. Dites-moi en commentaire celle qui marche le mieux pour vous ! <a href="/calmer-enfant-crise/" rel="nofollow" target="_blank">&gt; Continuer la lecture avec l’article Apaiser et calmer mon enfant en crise</a> Pour aller plus loin sur le sujet des émotions des enfants, je vous conseille la lecture des livres Au coeur des émotions de l’enfant et « J’ai tout essayé ! » (Isabelle Filliozat, <a href="/2-livres-indispensables-sur-education-positive/" rel="nofollow" target="_blank">lire mon avis</a>) <a href="https://amzn.to/2XlKjG1" rel="noreferrer noopener nofollow" target="_blank"></a> <a href="https://amzn.to/2Xw7kWw" rel="noreferrer noopener nofollow" target="_blank"></a> L’article <a href="https://eduquer-differemment.com/eviter-crise-colere-enfant/" rel="nofollow" target="_blank">Crise de colère de mon enfant : comment les éviter</a> est apparu en premier sur <a href="https://eduquer-differemment.com" rel="nofollow" target="_blank">Éduquer différemment</a>.

Crise de colère de mon enfant : comment les éviter

On aimerait arrêter les caprices de notre bébé.Lorsqu’il crie, se roule par terre ou fait une grosse colère après s’être vu refuser ce qu’il voulait, on appelle cela un caprice. Mais qu’est-ce qu’un caprice ? Le caprice est un concept un peu flou. Nous avons tendance à appeler caprice tous les comportements de nos enfants qui nous dérangent et que l’on ne comprend pas (ou que l’on ne cherche pas à comprendre) Pourquoi un bébé se met dans tous ses états lorsque son papa refuse de lui donner son téléphone ? Est-ce que ce bébé teste son papa ? Est-ce qu’il essaie de le manipuler ? De “gagner” la bataille du téléphone ?Et du coup faut-il le gronder pour qu’il arrête de faire des caprices ? Ou, est-ce que les pleurs expriment sa frustration et son incapacité à “gérer” son émotion ? Et dans ce cas faut-il plutôt l’aider à retrouver son calme en l’apaisant ? Creusons un peu pour comprendre les caprices de notre bébé et découvrir la meilleure méthode à adopter lorsqu’il en fait un pour le faire arrêter. Note : Vous pouvez également découvrir ce que sont les caprices, comment y réagir et comment les stopper dans cette vidéo de 5 minutes. Le podcast est également disponible 🙂 Qu’est-ce qu’un caprice ? « Il n’existe pas de caprice. Il s’agit d’un langage, il y a un message à décoder. »Isabelle Filliozat, Au cœur des émotions de l’enfant Voilà qui est dit. On a longtemps pensé que les caprices étaient des tentatives des enfants pour manipuler leur entourage.Il n’en est rien.Leur cerveau est encore trop immature. Ils n’en ont pas les capacités cérébrales. Les comportements que l’on nomme caprice peuvent avoir plusieurs explications.Il peut s’agir de frustration, d’un mal être ou d’insatisfaction.    Pourquoi ce bébé pleure-t-il ?    Ces comportements peuvent également être la façon dont nos enfants expriment un besoin.Si votre enfant veut absolument mettre ses chaussettes bleues alors que vous aviez choisi les rouges. Il exprime son besoin de s’affirmer en tant que personne. Il a ses propres désirs et les exprime en s’opposant à vous. S’il ne veut pas venir dîner alors que c’est “l’heure”, il manifeste peut-être son besoin de finir son activité avant de passer à autre chose.Imaginez que vous soyez sur le point de découvrir le meurtrier du polar passionnant que vous lisez et que l’on vous appelle “C’est l’heure de manger, viens tout de suite !”Vous essaierez sûrement de négocier “Attends, je termine !”. Ou au minimum vous seriez frustré et le feriez savoir “J’avais presque fini… T’aurais pu me laisser lire les 5 dernières pages quand même. T’es pas cool.” Dans tous les cas, il y a une explication logique. Il est bien facile de considérer que chaque réaction mystérieuse est un caprice !Maria Montessori, L’enfant En arrêtant d’appeler caprice tous les comportements que nous ne comprenons pas, nous apprendrons à mieux connaître notre enfant et à l’aider à exprimer ses émotions. L’émotion cachée derrière le “caprice” Quand notre bébé fait un “caprice”, plutôt que de crier ou de le punir, cherchons le besoin caché derrière cette crise. Pour cela, ne jugeons pas hâtivement son comportement. Prenons du recul sur la situation et essayons de nous mettre à sa place. Puis posons-nous ces quelques questions. Elles nous aideront à y voir plus clair pour décrypter ce qui a déclenché le “caprice” Ai-je refusé quelque chose qui a créé de la frustration chez lui ?S’est-il passé quelque chose pendant la journée qui ressort maintenant ?Est-ce qu’il a besoin de s’affirmer ? De prendre de l’autonomie ?L’ai-je coupé dans son activité ? Les enfants peuvent éprouver de la colère, de la déception ou de la tristesse sans forcément savoir pourquoi. Ils seront donc bien incapables de verbaliser ce qu’ils ressentent.Une fois que vous en êtes conscient et que vous avez pris du recul sur la situation, vous pouvez adopter une posture bienveillante et accompagner son émotion. Parler à votre enfant Avec les enfants plus âgés, il est possible de discuter pour découvrir la raison de sa crise.Nous pouvons l’inviter à parler en utilisant des phrases comme     Rejouer leur journée aide les enfants à exprimer ce qu’ils ressentent    “Tu as l’air d’avoir passé une mauvaise journée, tu veux m’en parler ?”“J’ai l‘impression que tu es en colère car je veux que tu mettes ton manteau”“Tu aurais voulu décider seul, c’est ça ?” Et quand les enfants n’ont pas envie de parler, nous pouvons instaurer une communication par le jeu. Les jeunes enfants aiment revivre leur journée en jouant. À nous d’être attentif et d’écouter ce qu’ils nous y racontent. Pour prendre mon exemple, dès que ma fille rentre à la maison, elle a besoin de jouer. Il suffit de s’intéresser à ses jeux pour savoir comment s’est passée sa journée. C’est notamment grâce à cela que nous avons compris qui sont ses copains et ses copines, que certains élèves turbulents dérangent la classe et qu’il ne vaut mieux pas parler trop fort à la cantine. Arrêter les “caprices” de son bébé Caprice. C’est ainsi que l’on nomme toutes les réactions dérangeantes de notre enfant sans réellement chercher à comprendre ce qui les a provoqué. Le pourquoi de ces attitudes. En fait de “caprice”, il s’agit plus simplement de la manière dont les enfants expriment leur colère, leur frustration, leur mal être ou leurs besoins inassouvis. Pour arrêter les caprices de notre bébé, nous devons d’abord les comprendre.Pour quelle raison mon enfant agit-il de la sorte ?Qu’est-ce qui a provoqué cette réaction si intense ?Quel message essaie-t-il de me faire passer ? Une fois que nous aurons trouvé la raison, nous pourrons accompagner l’émotion de notre enfant ou le laisser assouvir son besoin légitime. Pourquoi est-ce si difficile ? Se connecter à son enfant pour comprendre ses réaction demande du temps.Et nos vies à 100 à l’heure nous empêchent bien souvent de le prendre. Comprendre ses émotions demande aussi de faire preuve d’empathie.Et nous sommes nombreux à en avoir manqué dans notre enfance. Pourtant, si nous nous posions quelques minutes pour découvrir l’élément déclencheur des réactions dérangeantes de nos enfants, quel temps et quelle énergie nous gagnerions chaque jour ! Et notre relation et notre complicité en seraient renforcées. Ce n’est pas facile mais ça en vaut la peine. Rappelez vous que derrière chaque réaction inappropriée se cache un besoin non satisfait. Les caprices n’existent pas, ils ne sont que des comportement dont nous n’avons pas encore compris la signification. À nous de la découvrir ! Si vous avez envie d’explorer plus de pistes pour diminuer les conflits et avoir une maison plus calme, je peux vous envoyer mon ebook “JE N’EN PEUX PLUS ! Sortir des conflits pour apaiser la vie à la maison”Vous y trouverez plein de conseils utiles !Pour le recevoir gratuitement c’est très simple. Il vous suffit de renseignez votre email et votre prénom ci-dessous 👇Vous recevrez l’ebook directement dans votre boite mail ! &gt; Continuer la lecture avec l’article Comment (vraiment) dompter CETTE colère, et se connecter à son enfant ? Pour aller plus loin sur le sujet du comportement des jeunes enfants, je vous conseille la lecture du livre « J’ai tout essayé ! » (Isabelle Filliozat, lire mon avis)  L’article Comment faire que mon bébé arrête ses caprices ? est apparu en premier sur Éduquer différemment.

On aimerait arrêter les caprices de notre bébé. Lorsqu’il crie, se roule par terre ou fait une grosse colère après s’être vu refuser ce qu’il voulait, on appelle cela un caprice. Mais qu’est-ce qu’un caprice ? Le caprice est un concept un peu flou. Nous avons tendance à appeler caprice tous les comportements de nos enfants qui nous dérangent et que l’on ne comprend pas (ou que l’on ne cherche pas à comprendre) Pourquoi un bébé se met dans tous ses états lorsque son papa refuse de lui donner son téléphone ? Est-ce que ce bébé teste son papa ? Est-ce qu’il essaie de le manipuler ? De “gagner” la bataille du téléphone ? Et du coup faut-il le gronder pour qu’il arrête de faire des caprices ? Ou, est-ce que les pleurs expriment sa frustration et son incapacité à “gérer” son émotion ? Et dans ce cas faut-il plutôt l’aider à retrouver son calme en l’apaisant ? Creusons un peu pour comprendre les caprices de notre bébé et découvrir la meilleure méthode à adopter lorsqu’il en fait un pour le faire arrêter. Note : Vous pouvez également découvrir ce que sont les caprices, comment y réagir et comment les stopper dans cette vidéo de 5 minutes. Le podcast est également disponible 🙂 <h2>Qu’est-ce qu’un caprice ?</h2> <blockquote>« Il n’existe pas de caprice. Il s’agit d’un langage, il y a un message à décoder. »Isabelle Filliozat, Au cœur des émotions de l’enfant</blockquote> Voilà qui est dit. On a longtemps pensé que les caprices étaient des tentatives des enfants pour manipuler leur entourage. Il n’en est rien. Leur cerveau est encore trop immature. Ils n’en ont pas les capacités cérébrales. Les comportements que l’on nomme caprice peuvent avoir plusieurs explications. Il peut s’agir de frustration, d’un mal être ou d’insatisfaction. Pourquoi ce bébé pleure-t-il ? Ces comportements peuvent également être la façon dont nos enfants expriment un besoin. Si votre enfant veut absolument mettre ses chaussettes bleues alors que vous aviez choisi les rouges. Il exprime son besoin de s’affirmer en tant que personne. Il a ses propres désirs et les exprime en s’opposant à vous. S’il ne veut pas venir dîner alors que c’est “l’heure”, il manifeste peut-être son besoin de finir son activité avant de passer à autre chose. Imaginez que vous soyez sur le point de découvrir le meurtrier du polar passionnant que vous lisez et que l’on vous appelle “C’est l’heure de manger, viens tout de suite !” Vous essaierez sûrement de négocier “Attends, je termine !”. Ou au minimum vous seriez frustré et le feriez savoir “J’avais presque fini… T’aurais pu me laisser lire les 5 dernières pages quand même. T’es pas cool.” Dans tous les cas, il y a une explication logique. <blockquote>Il est bien facile de considérer que chaque réaction mystérieuse est un caprice !Maria Montessori, L’enfant</blockquote> En arrêtant d’appeler caprice tous les comportements que nous ne comprenons pas, nous apprendrons à mieux connaître notre enfant et à l’aider à exprimer ses émotions. <h2>L’émotion cachée derrière le “caprice”</h2> Quand notre bébé fait un “caprice”, <a href="/punir-enfant-est-il-necessaire/" rel="nofollow" target="_blank">plutôt que de crier ou de le punir</a>, cherchons le besoin caché derrière cette crise. Pour cela, ne jugeons pas hâtivement son comportement. Prenons du recul sur la situation et essayons de nous mettre à sa place. Puis posons-nous ces quelques questions. Elles nous aideront à y voir plus clair pour décrypter ce qui a déclenché le “caprice” Ai-je refusé quelque chose qui a créé de la frustration chez lui ? S’est-il passé quelque chose pendant la journée qui ressort maintenant ? Est-ce qu’il a besoin de s’affirmer ? De prendre de l’autonomie ? L’ai-je coupé dans son activité ? Les enfants peuvent éprouver de la colère, de la déception ou de la tristesse sans forcément savoir pourquoi. Ils seront donc bien incapables de verbaliser ce qu’ils ressentent. Une fois que vous en êtes conscient et que vous avez pris du recul sur la situation, vous pouvez adopter une posture bienveillante et <a href="/calmer-enfant-crise/" rel="nofollow" target="_blank">accompagner son émotion</a>. <h2>Parler à votre enfant</h2> Avec les enfants plus âgés, il est possible de discuter pour découvrir la raison de sa crise. Nous pouvons l’inviter à parler en utilisant des phrases comme  Rejouer leur journée aide les enfants à exprimer ce qu’ils ressentent “Tu as l’air d’avoir passé une mauvaise journée, tu veux m’en parler ?” “J’ai l‘impression que tu es en colère car je veux que tu mettes ton manteau” “Tu aurais voulu décider seul, c’est ça ?” Et quand les enfants n’ont pas envie de parler, nous pouvons instaurer une communication par le jeu. Les jeunes enfants aiment revivre leur journée en jouant. À nous d’être attentif et d’écouter ce qu’ils nous y racontent. Pour prendre mon exemple, dès que ma fille rentre à la maison, elle a besoin de jouer. Il suffit de s’intéresser à ses jeux pour savoir comment s’est passée sa journée. C’est notamment grâce à cela que nous avons compris qui sont ses copains et ses copines, que certains élèves turbulents dérangent la classe et qu’il ne vaut mieux pas parler trop fort à la cantine. <h2>Arrêter les “caprices” de son bébé</h2> Caprice. C’est ainsi que l’on nomme toutes les réactions dérangeantes de notre enfant sans réellement chercher à comprendre ce qui les a provoqué. Le pourquoi de ces attitudes. En fait de “caprice”, il s’agit plus simplement de la manière dont les enfants expriment leur colère, leur frustration, leur mal être ou leurs besoins inassouvis. Pour arrêter les caprices de notre bébé, nous devons d’abord les comprendre. Pour quelle raison mon enfant agit-il de la sorte ? Qu’est-ce qui a provoqué cette réaction si intense ? Quel message essaie-t-il de me faire passer ? Une fois que nous aurons trouvé la raison, nous pourrons accompagner l’émotion de notre enfant ou le laisser assouvir son besoin légitime. <h2>Pourquoi est-ce si difficile ?</h2> Se connecter à son enfant pour comprendre ses réaction demande du temps. Et nos vies à 100 à l’heure nous empêchent bien souvent de le prendre. Comprendre ses émotions demande aussi de faire preuve d’empathie. Et nous sommes nombreux à en avoir manqué dans notre enfance. Pourtant, si nous nous posions quelques minutes pour découvrir l’élément déclencheur des réactions dérangeantes de nos enfants, quel temps et quelle énergie nous gagnerions chaque jour ! Et notre relation et notre complicité en seraient renforcées. Ce n’est pas facile mais ça en vaut la peine. Rappelez vous que derrière chaque réaction inappropriée se cache un besoin non satisfait. Les caprices n’existent pas, ils ne sont que des comportement dont nous n’avons pas encore compris la signification. À nous de la découvrir ! Si vous avez envie d’explorer plus de pistes pour diminuer les conflits et avoir une maison plus calme, je peux vous envoyer mon ebook “JE N’EN PEUX PLUS ! Sortir des conflits pour apaiser la vie à la maison” Vous y trouverez plein de conseils utiles ! Pour le recevoir gratuitement c’est très simple. Il vous suffit de renseignez votre email et votre prénom <a href="#tve_tcb2_set-002" rel="nofollow" target="_blank">ci-dessous</a> 👇 Vous recevrez l’ebook directement dans votre boite mail ! <a href="/comment-vraiment-dompter-colere/" rel="nofollow" target="_blank">&gt; Continuer la lecture avec l’article Comment (vraiment) dompter CETTE colère, et se connecter à son enfant ?</a> Pour aller plus loin sur le sujet du comportement des jeunes enfants, je vous conseille la lecture du livre « J’ai tout essayé ! » (Isabelle Filliozat, <a href="/2-livres-indispensables-sur-education-positive/#j-ai-tout-essaye" rel="nofollow" target="_blank">lire mon avis</a>) <a href="https://amzn.to/2Xw7kWw" rel="noreferrer noopener nofollow" target="_blank"></a> L’article <a href="https://eduquer-differemment.com/arreter-caprices-bebe/" rel="nofollow" target="_blank">Comment faire que mon bébé arrête ses caprices ?</a> est apparu en premier sur <a href="https://eduquer-differemment.com" rel="nofollow" target="_blank">Éduquer différemment</a>.

Comment faire que mon bébé arrête ses caprices ?

On demande des tas de choses à nos enfants : s’habiller, mettre leur manteau avant de sortir, se brosser les dents, manger des légumes, prendre le bain, etc.Et parfois ils en ont marre de faire tout ce qu’on leur demande.Et là que se passe-t-il ? Comment faire en sorte de se faire « obéir » sans crier ? Comment les inciter à coopérer sans entrer dans la confrontation ? Voici quelques astuces pour vous sortir de presque toutes les situations (et oui, malheureusement je n’ai pas de baguette magique 🙁 100% des situations ne pourront pas être résolues facilement) Note : Vous préférez les vidéos au texte ? Découvrez ma vidéo où Charlotte Ducharme me raconte comment elle s’y prend pour se faire obéir sans crier et sans tomber dans la rapport de force  Le podcast est également disponible 🙂 Le dîner vient de se terminer. Comme tous les soirs, Margaux et sa maman montent dans la salle de bain pour commencer le rituel : pyjama, brosser les dents, lire l’histoire puis aller au lit.Mais ce soir Margaux ne veut pas se laver les dents. Elle a décidé qu’elle ne se les laverait pas et tient tête à sa maman. Mais maman veut absolument que les dents soit brossées, c’est la règle : elle insiste, force, menace… mais plus elle insiste et plus Margaux lui tient tête.Ce qui devait être fini en 5 minutes vire à l’affrontement. Margaux et sa maman finisse énervées, chacune ayant criée sur l’autre. Leur relation en a souffert et les dents sont toujours sales. Le sommeil va être dure à trouver ce soir… Alors, comment faire pour ne pas en arriver là ? Comment obtenir la coopération de nos enfants sans crier ni menacer ? Se faire obéir par la force ? Lorsque l’on cherche à se faire obéir en forçant notre enfant, quel est le message qu’on lui envoie ? Fais ce que je te dis et tais-toi.Tu n’as pas ton mot à dire, tu as juste à m’obéir aveuglément. Bien souvent cela se traduit par l’utilisation d’une punition « si tu ne te brosses pas les dents, tu seras privé de dessins animés demain ! »L’enfant comprend alors que s’il veut regarder la télé le lendemain, sa seule solution est d’obéir. Il coopère par peur de la punition et non par respect ou parce qu’il a compris l’importance de se brosser les dents.Cela ressemble plus à de la soumission qu’à de la coopération.    Il n’est pas nécessaire d’en arriver là pour votre enfant coopère 😛    Lors de l’utilisation de punitions, l’enfant ne retient pas pourquoi il a été puni, il retient seulement le fait qu’il a été puni. Il trouve cela injuste et a envie de se rebeller contre cette autorité qui lui est imposée. Il est en colère contre le parent qui l’a puni. Est-ce cela que vous voulez pour votre enfant ? Transmettre des valeurs pour se faire obéir sans crier Tous les parents ont envie de transmettre des valeurs à leurs enfants. Lorsque je vous pose la question, celles qui reviennent le plus souvent sont : le respect, la politesse, la bienveillance, l’empathie, l’estime de soi, le pardon. Lorsque l’on est dans un rapport de force, on impose et on oublie les valeurs à transmettre, on veut juste que notre enfant nous obéisse.Pourtant c’est ce que l’on devrait mettre en avant : les valeurs. Parce qu’une fois adulte, veut-on que notre enfant ne se gare pas sur le trottoir par peur de la contravention ou parce qu’il est conscient que cela gêne les piétons ? Transmettre des valeurs ne se fait pas par la peur de la sanction, cela se fait en expliquant et en montrant l’exemple.Parce que si on demande à notre enfant d’obéir sans réfléchir, que va-t-il se passer lorsque nous ne serons plus avec lui ? Comment saura-t-il que ce qu’il fait est correct ou irrespectueux ? S’il a intégré des valeurs il le saura. Les personnes que l’on respecte le plus sont les personnes qui nous respectent également, celles avec lesquelles nous sommes en confiance. Ce ne sont pas les personnes que l’on craint.Ce n’est pas cela le respect. Mes astuces pour obtenir la coopération de votre enfant Reprenons l’exemple du brossage de dent. Comment faire pour que la maman de Margaux réussisse à se faire obéir sans crier ni menacer ? Nous les avions laissé dans la salle de bain.Margaux n’a toujours pas envie de se laver les dents. Mais cette fois, sa maman ne cherche pas à la forcer. Elle accepte ce que ressent sa fille – Ah d’accord, ce soir tu ne veux pas te brosser les dents. Tu trouves ce rituel matin et soir trop long et répétitif et cela t’ennuie ?– Oui, cela m’ennuie Et au lieu d’insister lourdement, elle lui explique simplement pourquoi se laver les dents est important    Parler et expliquer le but de la demande permet à votre enfant d’y mettre du sens    Je comprends ma chérie. Je t’avoue que moi aussi parfois je n’ai pas envie. Surtout lorsque je suis très fatiguée. J’aimerais avoir une baguette magique pour que la brosse me lave toute seule les dents !Si je t’embête avec le fait de te laver les dents c’est parce que c’est très important, ça permet de nettoyer tes dents, comme quand tu te nettoies le corps en prenant ton bain. Lorsque l’on mange il y a des bactéries qui rentrent dans ta bouche et qui viennent faire des trous dans tes dents. Pour les enlever il est nécessaire de te les brosser. Si tu ne laves pas les dents régulièrement, les bactéries vont y faire des trous qui te feront mal, les caries. Et un jour nous devrons aller chez les dentistes pour qu’il les répare. Ce n’est pas agréable.Après, si tu ne veux vraiment pas te les laver c’est ton choix.  Mois je lave les miennes pour qu’elles soient belles et en bonne santé ! La maman ne cherche pas à se faire obéir à tout prix, elle valide les sentiments de sa fille puis explique le sens de sa demande. Car un enfant ne va pas avoir envie de coopérer s’il ne saisit pas l’intérêt (ce n’est pas valable que pour les enfants en fait 😛 !) Pour nous c’est une évidence de se brosser les dents : pour ne pas avoir de caries. Mais notre enfant, lui n’est pas au courant ! Remettre du contexte va grandement l’aider. 1/ Votre enfant ne cherche pas à vous embêter… … du moins tant que vous n’êtes pas entré dans un rapport de force. Si vous avez essayé de le forcer il cherche peut-être à se venger ou il est peut-être braqué et peut refuser par rébellion. Mais si vous n’avez pas cherché à imposer votre point de vue, rappelez vous que votre enfant ne fait pas ça pour vous embêter.Peut-être que cela fait 15 fois que vou lui demandez et qu’il ne le fait pas. Vous avez l’impression qu’il ne vous respecte pas, qu’il ne vous écoute pas et le fait exprès pour vous embêter. Mais bien souvent, votre enfant est simplement dans son monde. Surtout s’il est petit. Les jeunes enfants sont souvent complètement absorbés par l’instant présent. S’il ne met pas ses chaussures c’est parce qu’il est absorbé par ce qu’il est en train de faire et qu’il ne vous entend pas. 2/ Coopérer par le jeu    En jouant, tout passe plus facilement    Le jeu permet d’éviter bien des conflits. Il y a même tout une forme de parentalite qui s’est créé autour de ce concept, la parentalité ludique.  Si on reprend l’exemple du brossage des dents, au lieu de juste demander à votre enfant de se brosser les dents, vous pouvez en faire un jeu.Lors de notre conversation, Charlotte Ducharme m’a dit qu’à ce moment, elle jouait au cirque avec ses enfants « Allez, attention mesdames et messieurs ! Aujourd’hui c’est le grand jeu du cirque on va se brosser les dents en équilibre ! » Puis elle se mettait à genou, ses enfants debout sur ses cuisses « Attention sans les mains il va réussir ! À droite, à gauche… »Les enfants sont trop contents. Le jeu finit par des applaudissements et un salut. Le brossage de dents est bien plus fun comme ça ! 3/ S’intéresser à l’activité de votre enfant Autre astuce : s’intéresser à l’activité de votre enfant.Par exemple, il est entrain de contruire des Lego et c’est le moment de passer à table. Le fait de le rejoindre et de s’intéresser à ce qu’il fait va vous faire prendre conscience qu’il est en plein milieu de quelque chose et qu’il a sûrement envie de finir avant de venir manger (surtout s’il a presque fini) Vous allez vous mettre à sa place 😉De son côté, votre enfant va sentir cet intérêt que vous lui portez et en sera content. Le passage à table sera beaucoup plus tranquille. 4/ Enjoliver Dernière astuce : ENJOLIVER. Par exemple, pour aller au bain : « Bain surprise ! J’ai mis plein de mousse, tu vas voir c’est énorme ! Allez on se dépêche avant qu’il n’y en ait plus » Ou pour en sortir : « Allez on sort du bain comme ça on va avoir le temps pour lire une grande histoire ! » Trouver des motivations qui va stimuler votre enfant et l’intéresser à la suite est hyper efficace 😉 L’importance de prendre du temps pour soi Toutes ces astuces demandent de l’énergie et parfois, on en n’a pas. On est crevé et on a juste envie que nos enfants obéissent calmement. C’est pourquoi il est important de prendre du temps pour soi, du temps pour prendre soin de soi. Votre bien-être est aussi important que le bien-être de votre enfant.Le confier pour recharger vos batteries n’est pas un signe de faiblesse mais au contraire, c’est une force. C’est le fait que vous ne vous négligez pas, vous êtes conscient(e) de l’importance de votre moral et de votre santé dans l’éducation de vos enfants.    Faite quelque chose qui vous ressource pour être en état de vous occuper de vos enfants sans crier    Et surtout… ne culpabilisez pas de ne pas être parfait(e), c’est IMPOSSIBLE ! On a tous des coups de moins bien, des moments où on est fatigué, où on a moins envie de s’occuper de nos enfants parce qu’on a besoin de prendre du temps pour nous. Dans ces cas là, confiez vos enfants et faites une activité qui vous fera du bien pour pouvoir repartir de plus belle ! &gt; Continuer la lecture avec l’article Se faire obéir grâce aux récompenses : bonne ou mauvaise idée ? Pour aller plus loin sur le sujet de la coopération parent-enfant, je vous conseille la lecture du livre Cool parents make happy kids (Charlotte Ducharme)  L’article Se faire « obéir » sans crier ? Inciter à la coopération est apparu en premier sur Éduquer différemment.

On demande des tas de choses à nos enfants : s’habiller, mettre leur manteau avant de sortir, se brosser les dents, <a href="/enfant-faire-manger-legumes/" rel="nofollow" target="_blank">manger des légumes</a>, prendre le bain, etc. Et parfois ils en ont marre de faire tout ce qu’on leur demande. Et là que se passe-t-il ? Comment faire en sorte de se faire « obéir » sans crier ? Comment les inciter à coopérer sans entrer dans la confrontation ? Voici quelques astuces pour vous sortir de presque toutes les situations (et oui, malheureusement je n’ai pas de baguette magique 🙁 100% des situations ne pourront pas être résolues facilement) Note : Vous préférez les vidéos au texte ? Découvrez ma vidéo où Charlotte Ducharme me raconte comment elle s’y prend pour se faire obéir sans crier et sans tomber dans la rapport de force Le podcast est également disponible 🙂 Le dîner vient de se terminer. Comme tous les soirs, Margaux et sa maman montent dans la salle de bain pour commencer le rituel : pyjama, brosser les dents, lire l’histoire puis aller au lit. Mais ce soir Margaux ne veut pas se laver les dents. Elle a décidé qu’elle ne se les laverait pas et tient tête à sa maman. Mais maman veut absolument que les dents soit brossées, c’est la règle : elle insiste, force, menace… mais plus elle insiste et plus Margaux lui tient tête. Ce qui devait être fini en 5 minutes vire à l’affrontement. Margaux et sa maman finisse énervées, chacune ayant criée sur l’autre. Leur relation en a souffert et les dents sont toujours sales. Le sommeil va être dure à trouver ce soir… Alors, comment faire pour ne pas en arriver là ? Comment obtenir la coopération de nos enfants sans crier ni menacer ? <h2>Se faire obéir par la force ?</h2> Lorsque l’on cherche à se faire obéir en forçant notre enfant, quel est le message qu’on lui envoie ? Fais ce que je te dis et tais-toi. Tu n’as pas ton mot à dire, tu as juste à m’obéir aveuglément. Bien souvent cela se traduit par <a href="/punir-enfant-est-il-necessaire/" rel="nofollow" target="_blank">l’utilisation d’une punition</a> « si tu ne te brosses pas les dents, tu seras privé de dessins animés demain ! » L’enfant comprend alors que s’il veut <a href="/enfants-ecrans-pourquoi-nous-regardons-moins-tele/" rel="nofollow" target="_blank">regarder la télé</a> le lendemain, sa seule solution est d’obéir. Il coopère par peur de la punition et non par respect ou parce qu’il a compris l’importance de se brosser les dents. Cela ressemble plus à de la soumission qu’à de la coopération. Il n’est pas nécessaire d’en arriver là pour votre enfant coopère 😛 Lors de l’utilisation de punitions, l’enfant ne retient pas pourquoi il a été puni, il retient seulement le fait qu’il a été puni. Il trouve cela injuste et a envie de se rebeller contre cette autorité qui lui est imposée. Il est en colère contre le parent qui l’a puni. Est-ce cela que vous voulez pour votre enfant ? <h2>Transmettre des valeurs pour se faire obéir sans crier</h2> Tous les parents ont envie de transmettre des valeurs à leurs enfants. Lorsque je vous pose la question, celles qui reviennent le plus souvent sont : le respect, la politesse, la bienveillance, l’empathie, l’estime de soi, le pardon. Lorsque l’on est dans un rapport de force, on impose et on oublie les valeurs à transmettre, on veut juste que notre enfant nous obéisse. Pourtant c’est ce que l’on devrait mettre en avant : les valeurs. Parce qu’une fois adulte, veut-on que notre enfant ne se gare pas sur le trottoir par peur de la contravention ou parce qu’il est conscient que cela gêne les piétons ? Transmettre des valeurs ne se fait pas par la peur de la sanction, cela se fait en expliquant et en <a href="/eduquer-montrer-exemple/" rel="nofollow" target="_blank">montrant l’exemple</a>. Parce que si on demande à notre enfant d’obéir sans réfléchir, que va-t-il se passer lorsque nous ne serons plus avec lui ? Comment saura-t-il que ce qu’il fait est correct ou irrespectueux ? S’il a intégré des valeurs il le saura. Les personnes que l’on respecte le plus sont les personnes qui nous respectent également, celles avec lesquelles nous sommes en confiance. Ce ne sont pas les personnes que l’on craint. Ce n’est pas cela le respect. <h2>Mes astuces pour obtenir la coopération de votre enfant</h2> Reprenons l’exemple du brossage de dent. Comment faire pour que la maman de Margaux réussisse à se faire obéir sans crier ni menacer ? Nous les avions laissé dans la salle de bain. Margaux n’a toujours pas envie de se laver les dents. Mais cette fois, sa maman ne cherche pas à la forcer. Elle accepte ce que ressent sa fille – Ah d’accord, ce soir tu ne veux pas te brosser les dents. Tu trouves ce rituel matin et soir trop long et répétitif et cela t’ennuie ? – Oui, cela m’ennuie Et au lieu d’insister lourdement, elle lui explique simplement pourquoi se laver les dents est important Parler et expliquer le but de la demande permet à votre enfant d’y mettre du sens Je comprends ma chérie. Je t’avoue que moi aussi parfois je n’ai pas envie. Surtout lorsque je suis très fatiguée. J’aimerais avoir une baguette magique pour que la brosse me lave toute seule les dents ! Si je t’embête avec le fait de te laver les dents c’est parce que c’est très important, ça permet de nettoyer tes dents, comme quand tu te nettoies le corps en prenant ton bain. Lorsque l’on mange il y a des bactéries qui rentrent dans ta bouche et qui viennent faire des trous dans tes dents. Pour les enlever il est nécessaire de te les brosser. Si tu ne laves pas les dents régulièrement, les bactéries vont y faire des trous qui te feront mal, les caries. Et un jour nous devrons aller chez les dentistes pour qu’il les répare. Ce n’est pas agréable. Après, si tu ne veux vraiment pas te les laver c’est ton choix. Mois je lave les miennes pour qu’elles soient belles et en bonne santé ! La maman ne cherche pas à se faire obéir à tout prix, elle valide les sentiments de sa fille puis explique le sens de sa demande. Car un enfant ne va pas avoir envie de coopérer s’il ne saisit pas l’intérêt (ce n’est pas valable que pour les enfants en fait 😛 !) Pour nous c’est une évidence de se brosser les dents : pour ne pas avoir de caries. Mais notre enfant, lui n’est pas au courant ! Remettre du contexte va grandement l’aider. <h3>1/ Votre enfant ne cherche pas à vous embêter…</h3> … du moins tant que vous n’êtes pas entré dans un rapport de force. Si vous avez essayé de le forcer il cherche peut-être à se venger ou il est peut-être braqué et peut refuser par rébellion. Mais si vous n’avez pas cherché à imposer votre point de vue, rappelez vous que votre enfant ne fait pas ça pour vous embêter. Peut-être que cela fait 15 fois que vou lui demandez et qu’il ne le fait pas. Vous avez l’impression qu’il ne vous respecte pas, qu’il ne vous écoute pas et le fait exprès pour vous embêter. Mais bien souvent, votre enfant est simplement dans son monde. Surtout s’il est petit. Les jeunes enfants sont souvent complètement absorbés par l’instant présent. S’il ne met pas ses chaussures c’est parce qu’il est absorbé par ce qu’il est en train de faire et qu’il ne vous entend pas. <h3>2/ Coopérer par le jeu</h3> En jouant, tout passe plus facilement Le jeu permet d’éviter bien des conflits. Il y a même tout une forme de parentalite qui s’est créé autour de ce concept, <a href="https://www.leo-melrose.com/parentalite-ludique-communiquer-jeu/" rel="noreferrer noopener nofollow" target="_blank">la parentalité ludique</a>. Si on reprend l’exemple du brossage des dents, au lieu de juste demander à votre enfant de se brosser les dents, vous pouvez en faire un jeu. <a href="https://youtu.be/8DHePiaJs5Q?list=PLeMiXlEI07DdXGM8ts4eqMV0EMdL3QFnG" rel="noreferrer noopener nofollow" target="_blank">Lors de notre conversation</a>, Charlotte Ducharme m’a dit qu’à ce moment, elle jouait au cirque avec ses enfants « Allez, attention mesdames et messieurs ! Aujourd’hui c’est le grand jeu du cirque on va se brosser les dents en équilibre ! » Puis elle se mettait à genou, ses enfants debout sur ses cuisses « Attention sans les mains il va réussir ! À droite, à gauche… » Les enfants sont trop contents. Le jeu finit par des applaudissements et un salut. Le brossage de dents est bien plus fun comme ça ! <h3>3/ S’intéresser à l’activité de votre enfant</h3> Autre astuce : s’intéresser à l’activité de votre enfant. Par exemple, il est entrain de contruire des Lego et c’est le moment de passer à table. Le fait de le rejoindre et de s’intéresser à ce qu’il fait va vous faire prendre conscience qu’il est en plein milieu de quelque chose et qu’il a sûrement envie de finir avant de venir manger (surtout s’il a presque fini) Vous allez vous mettre à sa place 😉 De son côté, votre enfant va sentir cet intérêt que vous lui portez et en sera content. Le passage à table sera beaucoup plus tranquille. <h3>4/ Enjoliver</h3> Dernière astuce : ENJOLIVER. Par exemple, pour aller au bain : « Bain surprise ! J’ai mis plein de mousse, tu vas voir c’est énorme ! Allez on se dépêche avant qu’il n’y en ait plus » Ou pour en sortir : « Allez on sort du bain comme ça on va avoir le temps pour lire une grande histoire ! » Trouver des motivations qui va stimuler votre enfant et l’intéresser à la suite est hyper efficace 😉 <h2>L’importance de prendre du temps pour soi</h2> Toutes ces astuces demandent de l’énergie et parfois, on en n’a pas. On est crevé et on a juste envie que nos enfants obéissent calmement. C’est pourquoi il est important de <a href="/pas-energie-etre-bienveillante/" rel="nofollow" target="_blank">prendre du temps pour soi, du temps pour prendre soin de soi</a>. Votre bien-être est aussi important que le bien-être de votre enfant. Le confier pour recharger vos batteries n’est pas un signe de faiblesse mais au contraire, c’est une force. C’est le fait que vous ne vous négligez pas, vous êtes conscient(e) de l’importance de votre moral et de votre santé dans l’éducation de vos enfants. Faite quelque chose qui vous ressource pour être en état de vous occuper de vos enfants sans crier Et surtout… ne culpabilisez pas de <a href="/education-positive-principes-bienfaits/" rel="nofollow" target="_blank">ne pas être parfait(e)</a>, c’est IMPOSSIBLE ! On a tous des coups de moins bien, des moments où on est fatigué, où on a moins envie de s’occuper de nos enfants parce qu’on a besoin de prendre du temps pour nous. Dans ces cas là, confiez vos enfants et faites une activité qui vous fera du bien pour pouvoir repartir de plus belle ! <a href="/pourquoi-recompenses-nefastes-enfants/" rel="nofollow" target="_blank">&gt; Continuer la lecture avec l’article Se faire obéir grâce aux récompenses : bonne ou mauvaise idée ?</a> Pour aller plus loin sur le sujet de la coopération parent-enfant, je vous conseille la lecture du livre Cool parents make happy kids (Charlotte Ducharme) <a href="https://amzn.to/2z7Y9nN" rel="noreferrer noopener nofollow" target="_blank"></a> L’article <a href="https://eduquer-differemment.com/obtenir-cooperation-enfant/" rel="nofollow" target="_blank">Se faire « obéir » sans crier ? Inciter à la coopération</a> est apparu en premier sur <a href="https://eduquer-differemment.com" rel="nofollow" target="_blank">Éduquer différemment</a>.

Se faire « obéir » sans crier ? Inciter à la coopération

Lorsque l’on devient parent, on sait déjà que vers 12-13 ans, on va devoir faire face à l’adolescence, cette période où les enfants s’affirment et se rebellent contre l’autorité parentale.Mais bien avant, lorsque nos enfants sont encore tout petits, il existe une autre période d’affirmation et de rébellion : le terrible two ou crise des 2 ans. C’est une période où l’enfant change.Lui qui était si docile, commence à s’affirmer, à dire Non à tout ce que vous lui dites. Il crie et pleure à la moindre frustration. Rassurez-vous, cette période est tout à fait normale, tous les enfants passent par là. Elle fait partie du développement normal de l’enfant. Elle a été surnommée terrible two car elle survient aux alentours 2 ans et peut être difficile à vivre pour les parents comme pour l’enfant, découvrez mes 4 astuces pour qu’il se passe au mieux pour vous et votre enfant. Note : vous préférez les vidéos au texte ? Pour vous, j’ai réalisé une courte vidéo pour passer le terrible two en douceur grâce à mes 4 astuces  : Le podcast est également disponible 🙂 Qu’est-ce que le terrible two ? Le terrible two est une période qui commence à peu près vers 2 ans – entre 18 mois et 2 ans en fait. Avant cette période, les enfants font généralement ce qu’on leur dit de faire sans broncher :« Augustin tu as fait caca, viens, je vais te changer la couche »« Gabrielle, c’est l’heure du repas »« Leo, c’est l’heure de la sieste »« Margot, on va sortir faire une promenade » Bref c’est l’idéal 😀 Vers 18 mois, l’enfant commence à avoir conscience de sa propre existence, il comprend qu’il est un être à part entière et qu’il n’est pas une partie de vous.Tout naturellement, il va avoir envie de contrôler sa vie, et commencer à s’opposer à vos décisions :« Non, non, non »« Non, pas couche » Ce changement peut être brutal et arriver du jour au lendemain.C’est parfois déstabilisant. C’est pour ça qu’on appelle cette période terrible two car vers 2 ans, l’enfant qui était très docile se met tout d’un coup « faire des crises ». Quelles sont les origines du terrible two ? La période du Non des parents    Les parents disent (trop) souvent « Non »    Le terrible two suit en fait une autre période qui est beaucoup moins connue et qu’on appelle la période du Non des parents. Entre 12 et 18 mois, les bébés commencent à se déplacer et à découvrir des endroits de la maison qu’ils n’avaient encore jamais vu. Intrigués, ils vont se mettre à toucher à tout ce qui est à leur portée et la réponse des parents et bien souvent toujours la même : Non ! L’enfant qui entend ces « Non, ne fait pas ci », « Non, ne touche pas à ça » va tout naturellement répéter ce mot tant entendu dès qu’il commencera à s’affirmer. Une période frustrante pour l’enfant À 18 mois, l’enfant a une bonne maîtrise de son corps : il sait marcher, courir, donner des coups de pieds, manipuler les objets.Mais il a envie de plus, il veut vous imiter et va se retrouver confronté à ses propres limites. Quelle frustration pour lui de ne pas être capable de faire le puzzle que vous avez sorti pour qu’il s’amuse… Quelle déception que vous ne compreniez pas qu’il veuille ce gâteau dans le placard !… C’est une période riche en frustrations pour le petit enfant. Sa pensée est plus rapide que ses capacités motrices et sa faculté à se faire comprendre.C’est difficile pour lui !Toutes ces frustrations quotidiennes peuvent déclencher des crises de rage qui vont lui permettre d’extérioriser ce qu’il ressent. La conscience d’être une personne C’est aussi à cette période que l’enfant va prendre conscience d’être une personne à part entière.Ce besoin de s’affirmer, de dire « Je ne suis pas toi, je suis moi ! » et donc de s’opposer va lui permettre de développer sa conscience de lui-même et son autonomie. Mes 4 astuces pour gérer le terrible two (la crise des 2 ans) Astuce 1 : Trouver des alternatives au « non » Le mot « non » est très populaire chez les parents dès que leur enfant se met à découvrir la maison.Pour ne pas en abuser, vous pouvez le remplacer par le mot « stop« . Il est plus efficace et moins ambigu que le classique « non ». Réorganiser votre maison pour mettre les objets dangereux ou fragiles hors de portée vous permettra également de limiter les fois où vous direz « non ». Astuce 2 : Proposer des choix La 2e de mes 4 astuces pour gérer au mieux le terrible two c’est de proposer des choix. À cette période, votre enfant n’accepte plus de se voir imposer vos décisions. C’est pourquoi il s’oppose de la seule manière qui soit à sa portée à ce moment : dire non. Si vous insistez et continuer de lui dire quoi faire il va se rebeller de plus en plus et vous serez dans un conflit permanent. Au lieu de donner des ordres « Martin va prendre ton bain » ou de poser des questions fermées « Veux-tu manger un yaourt ? »,  qui risquent de recevoir un non comme réponse, proposez-lui des choix.Les choix mettent en marche son cerveau et le stimulent.     Comme Morpheus avec Neo, proposez des choix à vos enfants    Par exemple, pour s’habiller le matin :« Est-ce que tu préfères mettre ton pantalon bleu ou le rouge ? »« Veux-tu manger tout de suite ou finir ton jeu et manger dans cinq minutes ? »« Est-ce que tu préfères mettre ton manteau tout de suite ou en bas de l’escalier ? »« Préfères-tu mettre tes bottes de pluie ou tes bottes fourrées ? »  Vous décidez des propositions, votre enfant décide de celle qu’il choisit.Chacun a son pouvoir. Pendant cette période d’affirmation de votre enfant, les ordres déclenchent en lui son désir d’opposition. Il pense  « Non ! J’ai du pouvoir sur ma vie, je veux contrôler ce que je fais, je ne veux pas faire ce que tu me dis ». N’avez-vous jamais entendu (ou prononcé) la phrase « C’est ma vie ! Je fais ce que je veux ! » ? Lorsque mon enfant dit non aux choix Certains enfants, comme ma fille, répondent simplement « non » aux choix. Ils ne veulent pas choisir. Ils refusent toute proposition. Si c’est le cas chez vous, dites simplement à votre enfant que « non » n’est pas une option et que vous lui laissez le choix qu’il préfère entre les deux options.Puis répétez-les lui 🙂 Comme tout passe mieux avec un sourire, baissez-vous pour être à la hauteur de votre enfant et expliquez-lui calmement la raison pour laquelle vous lui demandez de faire quelque chose : votre enfant se sentira beaucoup plus impliqué. Il y a alors de plus grandes chances qu’il vous écoute et choisisse l’une de vos propositions. Lorsqu’il n’y a PAS le choix À certains moments, on ne peut malheureusement pas laisser le choix à notre enfant. Par exemple, lorsqu’il doit aller à un rendez-vous.Si vous avez rendez-vous chez le médecin, vous ne pouvez pas vous permettre d’arriver 20 minutes en retard car votre enfant jouait et ne voulait pas arrêter.Il y a des moments comme ceux-là où on a pas le choix, il faut partir tout de suite.    En vous mettant à sa hauteur, expliquez à votre enfant pourquoi il est nécessaire qu’il coopère    Dans ces moments-là au lieu de donner un ordre « C’est l’heure, on part tout de suite chez le médecin ! », prévenez-le à l’avance. Le matin, annoncez-lui qu’ajourd’hui vous avez rendez-vous chez le médecin et que vous partirez à … Quelques minutes avant le départ, dites-lui que vous lui laissez encore 10 minutes pour finir son jeu puis que vous irez tous les deux vous préparer pour aller chez le médecinEt préférez un ton calme et apaisé qu’un ton autoritaire qui va tout de suite le braquer 😉 Pour reprendre l’exemple du médecin, baissez vous à la hauteur de votre enfant et expliquez-lui : « Nous avons rendez-vous chez le médecin dans 20 minutes. On ne peut pas être en retard, le médecin nous attend. Il a d’autres patients à voir également. C’est le moment de partir pour notre rendez-vous. J’aimerais que tu viennes avec moi, il va regarder pourquoi tu tousses. »Le fait d’expliquez la raison pour laquelle vous allez chez le médecin permettra à votre enfant d’y mettre du sens et d’être plus coopératif. Astuce 3 : Changer 3e astuce pour le terrible two : accepter de changer. Parfois on fait des choses inconsciemment sans vraiment savoir pourquoi on les fait. C’est notre routine, notre habitude.Seulement nos habitudes ne sont pas les habitudes de notre enfant et notre rythme n’est pas le rythme de notre enfant : il n’a pas forcément envie de faire les mêmes choses que nous au même moment. Avant de demander quelque chose à votre enfant posez-vous la question :Pourquoi est-ce que je lui demande cela ?Est-ce que c’est un besoin ou juste une envie sur le moment ?    Parc ou escargot ? La différence est-elle importante pour vous ? Elle l’est pour votre enfant.    Pour prendre un exemple : vous avez prévu d’aller au parc proche de chez vous. Sur le chemin, vous apercevez de petits escargots dans l’herbe. Vos enfants s’arrêtent et les observent.Comme vous aviez prévu d’aller au parc, vous essayez de les faire repartir. Mais eux n’ont plus envie, et chacun insiste : vous pour aller au parc, eux pour rester ici, sur le bord du chemin, fascinés qu’ils sont par les escargots.Chacun campe sur ses positions, le conflit guette… À ce moment-là, posez-vous la question : Pourquoi est-ce que j’ai envie d’aller au parc ? À l’origine, vous vouliez y aller pour faire plaisir à vos enfants.Mais en fait, ce qui leur fait plaisir ce n’est pas d’aller au parc, c’est de regarder les escargots qu’ils viennent de découvrir. Changez votre plan. Restez regarder les escargots, vous irez au parc un autre jour 😉 Tout simplement. Aujourd’hui, ce qui fait vraiment plaisir à vos enfants c’est de regarder les escargots. De votre côté, entre le parc et les escargots, c’est du pareil au même. Alors, autant regarder les escargots, tout le monde sera content et ça évite une crise et un affrontement. Camper sur ses positions ne mène à rien. Si nos besoins sont différents, essayons de trouver ensemble une solution qui satisfait tout le monde. Astuce 4 :  ma botte secrète Et enfin, la dernière des 4 astuces pour gérer le terrible two de votre enfant, ma botte secrète :  la phrase « Dis-moi quand tu es prêt(e)«  C’est une phrase qui est toute simple mais qui fait toute la différence, car en disant « Dis-moi quand tu es prêt(e) » vous laissez le contrôle à votre enfant.Il n’y a plus d’ordre, vous ne choisissez plus à la place de votre enfant, vous le laissez faire. Grâce à ces quelques mots, c’est votre enfant qui porte la responsabilité. C’est lui qui a le contrôle de sa vie, c’est ce qu’il recherche. Peut-être que vous pensez « Ok, mais mon enfant ne va jamais faire ce que je veux si je le laisse décider de quand le faire… »Et bien de mon expérience, c’est tout le contraire ! Comme il ne ressent plus votre pression, il va faire ce que vous lui demandez d’autant plus facilement. Il ne va probablement pas s’atteler à la tâche immédiatement mais dans les 5 ou 10 minutes qui suivent à tous les coups. Personnellement je l’utilise très souvent après le repas, au moment d’aller à la salle de bain pour se laver les dents.Se brosser les dents n’est pas l’activité favorite de ma fille 😛 Elle rechigne et « gagne du temps » pour retarder l’échéance.Très souvent, je lui dis « Gabrielle, je vois que tu n’as pas envie de te laver les dents tout de suite. Dis-moi quand tu es prête à te laver les dents et je reviendrais dans la salle de bain à ce moment »Et la plupart du temps, elle joue quelques minutes puis revient me voir pour me dire « C’est bon, je suis prête ! » Tout simplement. Vous pouvez utiliser cette phrase pour tout et n’importe quoi : pour l’habillement le matin,pour le brossage des dents,pour aller dehors,venir manger,prendre le bain… Bref pour tout un tas de choses.J’utilise cette astuce extrêmement souvent.  C’est ma botte secrète quand plus rien ne marche 😉   Le terrible two est un moment important dans le développement de l’enfant. Ils commencent à exprimer leurs envies qui ne sont pas forcément identiques aux nôtres. Ils s’opposent aussi pour affirmer leur différence. Continuer à leurs dire quoi faire va à l’encontre de leurs besoins.En les écoutant et les laissant faire leurs propres choix on leur donne de l’autonomie, de l’importance et le sentiment qu’ils sont capables. &gt; Continuer la lecture avec l’article 2 à 3 ans : comment faire face à cette période de grands changements Pour aller plus loin sur le sujet du terrible two, je vous conseille la lecture des livres Au cœur des émotions de l’enfant (lire mon avis) et « J’ai tout essayé ! » (lire mon avis, Isabelle Filliozat) et Pleurs et colères des enfants et des bébés (Aletha Solter)    L’article Terrible two : mes 4 astuces pour gérer la crise des 2 ans est apparu en premier sur Éduquer différemment.

Lorsque l’on devient parent, on sait déjà que vers 12-13 ans, on va devoir faire face à l’adolescence, cette période où les enfants s’affirment et se rebellent contre l’autorité parentale. Mais bien avant, lorsque nos enfants sont encore tout petits, il existe une autre période d’affirmation et de rébellion : le terrible two ou crise des 2 ans. C’est une période où l’enfant change. Lui qui était si docile, commence à s’affirmer, à dire Non à tout ce que vous lui dites. Il crie et pleure à la moindre frustration. Rassurez-vous, cette période est tout à fait normale, tous les enfants passent par là. Elle fait partie du développement normal de l’enfant. Elle a été surnommée terrible two car elle survient aux alentours 2 ans et peut être difficile à vivre pour les parents comme pour l’enfant, découvrez mes 4 astuces pour qu’il se passe au mieux pour vous et votre enfant. Note : vous préférez les vidéos au texte ? Pour vous, j’ai réalisé une courte vidéo pour passer le terrible two en douceur grâce à mes 4 astuces : Le podcast est également disponible 🙂 <h2>Qu’est-ce que le terrible two ?</h2> Le terrible two est une période qui commence à peu près vers 2 ans – entre 18 mois et 2 ans en fait. Avant cette période, les enfants font généralement ce qu’on leur dit de faire sans broncher : « Augustin tu as fait caca, viens, je vais te changer la couche » « Gabrielle, c’est l’heure du repas » « Leo, c’est l’heure de la sieste » « Margot, on va sortir faire une promenade » Bref c’est l’idéal 😀 Vers 18 mois, l’enfant commence à avoir conscience de sa propre existence, il comprend qu’il est un être à part entière et qu’il n’est pas une partie de vous. Tout naturellement, il va avoir envie de contrôler sa vie, et commencer à s’opposer à vos décisions : « Non, non, non » « Non, pas couche » Ce changement peut être brutal et arriver du jour au lendemain. C’est parfois déstabilisant. C’est pour ça qu’on appelle cette période terrible two car vers 2 ans, l’enfant qui était très docile se met tout d’un coup « faire des crises ». <h2>Quelles sont les origines du terrible two ?</h2> <h3>La période du Non des parents</h3> Les parents disent (trop) souvent « Non » Le terrible two suit en fait une autre période qui est beaucoup moins connue et qu’on appelle la période du Non des parents. Entre 12 et 18 mois, les bébés commencent à se déplacer et à découvrir des endroits de la maison qu’ils n’avaient encore jamais vu. Intrigués, ils vont se mettre à toucher à tout ce qui est à leur portée et la réponse des parents et bien souvent toujours la même : Non ! L’enfant qui entend ces « Non, ne fait pas ci », « Non, ne touche pas à ça » va tout naturellement répéter ce mot tant entendu dès qu’il commencera à s’affirmer. <h3>Une période frustrante pour l’enfant</h3> À 18 mois, l’enfant a une bonne maîtrise de son corps : il sait marcher, courir, donner des coups de pieds, manipuler les objets. Mais il a envie de plus, il veut vous imiter et va se retrouver confronté à ses propres limites. Quelle frustration pour lui de ne pas être capable de faire le puzzle que vous avez sorti pour qu’il s’amuse… Quelle déception que vous ne compreniez pas qu’il veuille ce gâteau dans le placard !… C’est une période riche en frustrations pour le petit enfant. Sa pensée est plus rapide que ses capacités motrices et sa faculté à se faire comprendre. C’est difficile pour lui ! Toutes ces frustrations quotidiennes <a href="/comment-gerer-crise-de-rage/" rel="nofollow" target="_blank">peuvent déclencher des crises de rage</a> qui vont lui permettre d’extérioriser ce qu’il ressent. <h3>La conscience d’être une personne</h3> C’est aussi à cette période que l’enfant va prendre conscience d’être une personne à part entière. Ce besoin de s’affirmer, de dire « Je ne suis pas toi, je suis moi ! » et donc de s’opposer va lui permettre de développer sa conscience de lui-même et son autonomie. <h2>Mes 4 astuces pour gérer le terrible two (la crise des 2 ans)</h2> <h3>Astuce 1 : Trouver des alternatives au « non »</h3> Le mot « non » est très populaire chez les parents dès que leur enfant se met à découvrir la maison. Pour ne pas en abuser, vous pouvez le remplacer par le mot « stop« . Il est plus efficace et moins ambigu que le classique « non ». <a href="/comment-eviter-non-inutile-enfant/" rel="nofollow" target="_blank">Réorganiser votre maison</a> pour mettre les objets dangereux ou fragiles hors de portée vous permettra également de limiter les fois où vous direz « non ». <h3>Astuce 2 : Proposer des choix</h3> La 2e de mes 4 astuces pour gérer au mieux le terrible two c’est de proposer des choix. À cette période, votre enfant n’accepte plus de se voir imposer vos décisions. C’est pourquoi il s’oppose de la seule manière qui soit à sa portée à ce moment : dire non. Si vous insistez et continuer de lui dire quoi faire il va se rebeller de plus en plus et vous serez dans un conflit permanent. Au lieu de donner des ordres « Martin va prendre ton bain » ou de poser des questions fermées « Veux-tu manger un yaourt ? », qui risquent de recevoir un non comme réponse, proposez-lui des choix. Les choix mettent en marche son cerveau et le stimulent. Comme Morpheus avec Neo, proposez des choix à vos enfants Par exemple, pour s’habiller le matin : « Est-ce que tu préfères mettre ton pantalon bleu ou le rouge ? » « Veux-tu manger tout de suite ou finir ton jeu et manger dans cinq minutes ? » « Est-ce que tu préfères mettre ton manteau tout de suite ou en bas de l’escalier ? » « Préfères-tu mettre tes bottes de pluie ou tes bottes fourrées ? » Vous décidez des propositions, votre enfant décide de celle qu’il choisit. Chacun a son pouvoir. Pendant cette période d’affirmation de votre enfant, les ordres déclenchent en lui son désir d’opposition. Il pense « Non ! J’ai du pouvoir sur ma vie, je veux contrôler ce que je fais, je ne veux pas faire ce que tu me dis ». N’avez-vous jamais entendu (ou prononcé) la phrase « C’est ma vie ! Je fais ce que je veux ! » ? <h4>Lorsque mon enfant dit non aux choix</h4> Certains enfants, comme ma fille, répondent simplement « non » aux choix. Ils ne veulent pas choisir. Ils refusent toute proposition. Si c’est le cas chez vous, dites simplement à votre enfant que « non » n’est pas une option et que vous lui laissez le choix qu’il préfère entre les deux options. Puis répétez-les lui 🙂 Comme tout passe mieux avec un sourire, baissez-vous pour être à la hauteur de votre enfant et expliquez-lui calmement la raison pour laquelle vous lui demandez de faire quelque chose : votre enfant se sentira beaucoup plus impliqué. Il y a alors de plus grandes chances qu’il vous écoute et choisisse l’une de vos propositions. <h4>Lorsqu’il n’y a PAS le choix</h4> À certains moments, on ne peut malheureusement pas laisser le choix à notre enfant. Par exemple, lorsqu’il doit aller à un rendez-vous. Si vous avez rendez-vous chez le médecin, vous ne pouvez pas vous permettre d’arriver 20 minutes en retard car votre enfant jouait et ne voulait pas arrêter. Il y a des moments comme ceux-là où on a pas le choix, il faut partir tout de suite. En vous mettant à sa hauteur, expliquez à votre enfant pourquoi il est nécessaire qu’il coopère Dans ces moments-là au lieu de donner un ordre « C’est l’heure, on part tout de suite chez le médecin ! », prévenez-le à l’avance. <ol><li>Le matin, annoncez-lui qu’ajourd’hui vous avez rendez-vous chez le médecin et que vous partirez à …</li><li> Quelques minutes avant le départ, dites-lui que vous lui laissez encore 10 minutes pour finir son jeu puis que vous irez tous les deux vous préparer pour aller chez le médecin Et préférez un ton calme et apaisé qu’un ton autoritaire qui va tout de suite le braquer 😉</li></ol> Pour reprendre l’exemple du médecin, baissez vous à la hauteur de votre enfant et expliquez-lui : « Nous avons rendez-vous chez le médecin dans 20 minutes. On ne peut pas être en retard, le médecin nous attend. Il a d’autres patients à voir également. C’est le moment de partir pour notre rendez-vous. J’aimerais que tu viennes avec moi, il va regarder pourquoi tu tousses. » Le fait d’expliquez la raison pour laquelle vous allez chez le médecin permettra à votre enfant d’y mettre du sens et d’être plus coopératif. <h3>Astuce 3 : Changer</h3> 3e astuce pour le terrible two : accepter de changer. Parfois on fait des choses inconsciemment sans vraiment savoir pourquoi on les fait. C’est notre routine, notre habitude. Seulement nos habitudes ne sont pas les habitudes de notre enfant et notre rythme n’est pas le rythme de notre enfant : il n’a pas forcément envie de faire les mêmes choses que nous au même moment. Avant de demander quelque chose à votre enfant posez-vous la question : Pourquoi est-ce que je lui demande cela ? Est-ce que c’est un besoin ou juste une envie sur le moment ? Parc ou escargot ? La différence est-elle importante pour vous ? Elle l’est pour votre enfant. Pour prendre un exemple : vous avez prévu d’aller au parc proche de chez vous. Sur le chemin, vous apercevez de petits escargots dans l’herbe. Vos enfants s’arrêtent et les observent. Comme vous aviez prévu d’aller au parc, vous essayez de les faire repartir. Mais eux n’ont plus envie, et chacun insiste : vous pour aller au parc, eux pour rester ici, sur le bord du chemin, fascinés qu’ils sont par les escargots. Chacun campe sur ses positions, le conflit guette… À ce moment-là, posez-vous la question : Pourquoi est-ce que j’ai envie d’aller au parc ? À l’origine, vous vouliez y aller pour faire plaisir à vos enfants. Mais en fait, ce qui leur fait plaisir ce n’est pas d’aller au parc, c’est de regarder les escargots qu’ils viennent de découvrir. Changez votre plan. Restez regarder les escargots, vous irez au parc un autre jour 😉 Tout simplement. Aujourd’hui, ce qui fait vraiment plaisir à vos enfants c’est de regarder les escargots. De votre côté, entre le parc et les escargots, c’est du pareil au même. Alors, autant regarder les escargots, tout le monde sera content et ça évite une crise et un affrontement. Camper sur ses positions ne mène à rien. Si nos besoins sont différents, essayons de trouver ensemble une solution qui satisfait tout le monde. <h3>Astuce 4 : ma botte secrète</h3> Et enfin, la dernière des 4 astuces pour gérer le terrible two de votre enfant, ma botte secrète : la phrase « Dis-moi quand tu es prêt(e)«  C’est une phrase qui est toute simple mais qui fait toute la différence, car en disant « Dis-moi quand tu es prêt(e) » vous laissez le contrôle à votre enfant. Il n’y a plus d’ordre, vous ne choisissez plus à la place de votre enfant, vous le laissez faire. Grâce à ces quelques mots, c’est votre enfant qui porte la responsabilité. C’est lui qui a le contrôle de sa vie, c’est ce qu’il recherche. Peut-être que vous pensez « Ok, mais mon enfant ne va jamais faire ce que je veux si je le laisse décider de quand le faire… » Et bien de mon expérience, c’est tout le contraire ! Comme il ne ressent plus votre pression, il va faire ce que vous lui demandez d’autant plus facilement. Il ne va probablement pas s’atteler à la tâche immédiatement mais dans les 5 ou 10 minutes qui suivent à tous les coups. Personnellement je l’utilise très souvent après le repas, au moment d’aller à la salle de bain pour se laver les dents. Se brosser les dents n’est pas l’activité favorite de ma fille 😛 Elle rechigne et « gagne du temps » pour retarder l’échéance. Très souvent, je lui dis « Gabrielle, je vois que tu n’as pas envie de te laver les dents tout de suite. Dis-moi quand tu es prête à te laver les dents et je reviendrais dans la salle de bain à ce moment » Et la plupart du temps, elle joue quelques minutes puis revient me voir pour me dire « C’est bon, je suis prête ! » Tout simplement. Vous pouvez utiliser cette phrase pour tout et n’importe quoi : <ul><li>pour l’habillement le matin,</li><li>pour le brossage des dents,</li><li>pour aller dehors,</li><li>venir manger,</li><li>prendre le bain…</li></ul> Bref pour tout un tas de choses. J’utilise cette astuce extrêmement souvent. C’est ma botte secrète quand plus rien ne marche 😉 Le terrible two est un moment important dans le développement de l’enfant. Ils commencent à exprimer leurs envies qui ne sont pas forcément identiques aux nôtres. Ils s’opposent aussi pour affirmer leur différence. Continuer à leurs dire quoi faire va à l’encontre de leurs besoins. En les écoutant et les laissant faire leurs propres choix on leur donne de l’autonomie, de l’importance et le sentiment qu’ils sont capables. <a href="/2-3-ans-periode-grands-changements/" rel="nofollow" target="_blank">&gt; Continuer la lecture avec l’article 2 à 3 ans : comment faire face à cette période de grands changements</a> Pour aller plus loin sur le sujet du terrible two, je vous conseille la lecture des livres Au cœur des émotions de l’enfant (<a href="/2-livres-indispensables-sur-education-positive/#au-coeur-des-emotions-de-l-enfant" rel="nofollow" target="_blank">lire mon avis</a>) et « J’ai tout essayé ! » (<a href="/2-livres-indispensables-sur-education-positive/#j-ai-tout-essaye" rel="nofollow" target="_blank">lire mon avis</a>, Isabelle Filliozat) et Pleurs et colères des enfants et des bébés (Aletha Solter) <a href="https://amzn.to/2XlKjG1" rel="noreferrer noopener nofollow" target="_blank"></a> <a href="https://amzn.to/2Xw7kWw" rel="noreferrer noopener nofollow" target="_blank"></a> <a href="https://amzn.to/2Wdi6zM" rel="noreferrer noopener nofollow" target="_blank"></a> L’article <a href="https://eduquer-differemment.com/terrible-two-astuces/" rel="nofollow" target="_blank">Terrible two : mes 4 astuces pour gérer la crise des 2 ans</a> est apparu en premier sur <a href="https://eduquer-differemment.com" rel="nofollow" target="_blank">Éduquer différemment</a>.

Terrible two : mes 4 astuces pour gérer la crise des 2 ans

La musique est importante dans le développement de l’enfant. Comme le dit Tim Seldin dans son livre Éveiller, épanouir, encourager son enfant, la pédagogie Montessori à la maison, la musique participe au développement du cerveau de l’enfant car elle est directement liée aux régions du cerveau associées aux mathématiques et à l’identification de modèle.Et bien sûr, la musique développe la sensibilité artistique de l’enfant. Dans cette vidéo, je vous présente des livres musicaux, des CD et des instruments que nous laissons à disposition de ma fille afin qu’elle puisse découvrir par elle-même les sons et la musique. J’en parle dans la vidéo Le livre Éveiller, épanouir, encourager son enfant, la pédagogie Montessori à la maison de Tim SeldinRondes de nuit (Hélène Bohy-Agnès Chaumié), il s’agit de « nouvelles » comptines en français qui changent un peu des traditionnelles !Jazz for kids (Manuel Hermia) : des comptines traditionnelles mais en version musicale et jazzy ! Super !Le soldat rose, un incontournable pour les enfants.Comptines et berceuses du baobab (Didier Jeunesse comptines du monde) Nous aimons l’idée de lui faire découvrir d’autres musiques comme les musiques du monde.Je n’aime pas le classique mais ça j’aime bien pour lui faire découvrir la musique classique (c’est un CD à nous qu’on aime écouter avec elle pour l’initier au classique)Le CD d’histoires 14 histoires à écouter, des histoires toutes mignones racontées avec enthousiasme par Élodie Fondacci.Un article écrit par Valérie Sabbah, enseigne musicale, qui explique comment enseigner la musique à la maison (vous n’avez pas besoin d’être musicien pour cela 😉 ) Que pensez-vous de cette vidéo ?Laissez-moi votre avis en commentaire ! Je le lirai avec plaisir 🙂 Vous avez aimé cette vidéo ?Abonnez-vous à la chaîne YouTube pour n’en manquez aucune ! Vous pouvez également écouter cette vidéo en podcast ! Ou lire la transcription texte Bonjour, je suis Antoine du blog Éduquer différemment. Aujourd’hui je vais vous parler de musique et de comment initier son enfant aux sons et à la musique.Je vais vous parler de livres, de CD, de postes CD et également d’instruments de musique. Mais avant tout ça je vous invite, si vous ne l’avez pas encore fait, à télécharger notre guide « Accompagnez le développement de votre bébé étape par étape« .Et pour ne rater aucune de nos prochaines vidéos, abonnez-vous à notre chaîne YouTube ! Voilà, alors je suis là pour vous parler musique.Pourquoi de musique ? Parce que dans son très beau livre Éveiller, épanouir, encourager son enfant. La pensée montessori à la maison, Tim Seldin nous indique que la musique éveille non seulement les sens de l’enfant mais également sa pensée mathématique. Et il nous indique également que la période sensible liée à la musique chez les enfants, se situe entre 18 mois et 6 ans. Donc à cette période, entre 18 mois et 6 ans, l’enfant va être naturellement amené à s’intéresser à la musique. Bien sûr avant 18 mois, on peut totalement lui faire écouter de la musique, lui chantonner des chansons. Mais c’est plutôt à partir de 18 mois qu’il va commencer à s’y intéresser réellement. Les livres à écouter Je vais  tout d’abord je vous présenter quelques CD et quelques histoires qu’on adore.Alors, pour les histoires, nous avons ce très joli livre 14 histoires à écouter. Ce sont des histoires normales, que l’on aurait pu avoir dans un livre à lire, sauf qu’ici il y a également un CD fourni avec. Vous pouvez le faire écouter à votre enfant. Les histoires sont racontées par Élodie Fondacci. Elle met beaucoup d’entrain à lire ces histoires. Elles sont très intéressantes. Vous pouvez les mettre à écouter sur le poste CD et vous n’avez pas besoin d’être avec votre enfant pour lui lire l’histoire, c’est le CD qui va lire l’histoire tout seul.Très bon livre que je vous conseille. Donc chez nous, on a mis les CD et le poste à disposition pour notre fille, ils sont à sa portée, elle peut donc choisir les CD de son choix seule. Elle y va régulièrement, souvent au levé ou après leur petit-déjeuner.Je vous conseille vraiment cette organisation. Les CD Le premier CD dont je voudrais vous parler c’est Les comptines et berceuses du baobab.C’est vraiment un cd très sympa avec des comptines africaines.On avait envie de changer un petit peu des comptines classiques que l’on écoute très souvent et que l’on connaît par coeur. Ce CD permet de découvrir d’autres sonorités. Toujours dans le thème des comptines, un autre CD qu’on faiait écouter notre fille lorsqu’elle était bébé , au moment de s’endormir le soir ou au moment de mettre le pyjama, c’est « Fais de beaux rêves, musique et chansons douces pour bébé« . Ce sont des chansons très douces et calmes. Nous avons également Jazz for kids. Ce sont des comptines très connues comme Frères Jacques, Meunier  tu dors, Vive le vent, Petit papa Noël mais revisitées à la sauce jazz. Du coup, ça change vraiment des comptines classiques.Encore un CD vraiment super sympa! Le prochain CD que je peux vous proposer c’est Rondes de nuit.Il s’agit d’un mix de chansons que nous ne connaissions pas et d’autres chansons connues comme À la clairefontaine, Au clair de la lune, Meunier tu dors…Cela change de toutes les comptines classiques que l’on entend partout et que l’on connaît déjà par coeur.Gabrielle le met très souvent, elle adore surtout la première, Ani couni. Ensuite, nous avons d’autres CD qui sont pas vraiment pour enfants mais que nous lui faisons écouter parce qu’elle les aime beaucoup. Il y a bien sûr Le soldat rose.On voulait aussi faire écouter un peu de classique parce que, tant mes parents que ceux de Carole aiment beaucoup le classique. Nous n’aimons pas forcément mais il y a toujours des thèmes ultra connus que l’on connaît et qu’on apprécie. Ce CD Je n’aime pas le classique mais ça j’aime bien correspond vraimentà ce que l’on ressent. Nous n’écoutons pas du classique tous les jours mais ce CD là on l’aime beaucoup et notre fille aussi. Et enfin un dernier CD que nous avons acheté aux Pays-Bas. C’est un CD néerlandais mais les chansons sont des comptines anglaises. On l’aime bien et puis en même temps il initie un peu à l’anglais.Même si l’enfant n’apprendra pas à parler anglais avec le CD mais ça lui permet de l’initier à d’autres comptines et à d’autres styles musicaux. Les livres sonores Ce que je peux vous proposer aussi quand votre enfant est tout petit et qu’il ne sait pas encore se servir d’un poste, c’est tout simplement les livres sonores.Ce sont des livres sur lesquels vous appuyez sur un bouton et ça joue une musique.Ils en existent sur les instruments de musique, les animaux… Les instruments de musique Vous pouvez aussi proposer des instruments de musique à votre enfant pour qu’il découvre lui même les sons, qu’il arrive lui-même à produire des sons et pas seulement les écouter. Donc nous avons acheté à notre fille un petit harmonica. C’est tout simple, un petit harmonica.Elle sait s’en servir. Ce n’est pas compliqué, il suffit de souffler dedans.Cela permet à votre enfant de découvrir la musique et d’arriver à faire lui même des sons et d’apprendrecomment fonctionne ce genre d’instrument. On lui a également offert un petit perroquet comme celui-ci et qui sont en fait des timbales.Celui-là est également tout bête à utiliser, il n’y a pas besoin d’être un grand musicien et cela lui permet dedécouvrir le son des timbales. Ce son est différent de celui de l’harmonica.À l’harmonica il faut souffler dedans pour faire du son alors qu’il suffit juste de secouer les timbales pour faire du son. Un autre instrument de musique très simple à utiliser et que les enfants adorent mais que l’on n’a pas encore acheté c’est un xylophone. Il suffit de taper dessus. Ces trois styles de musique complètement différents et qui permettent à l’enfant de découvrir la musique. Voilà, j’espère que cette vidéo sur la musique et sur les instruments vous a plus. Je vous rappelle que vous pouvez télécharger notre guide « Accompagnez le développement de votre bébé étape par étape » pour tout connaître du développement de votre bébé entre 0 et 18 mois.Et bien sûr pour ne manquer aucune de nos prochaines vidéos abonnez-vous à notre chaîne YouTube. A bientôt sur Éduquer différemment !Au revoir ! L’article [Vidéo] Faire découvrir les sons et la musique à son enfant est apparu en premier sur Éduquer différemment.

La musique est importante dans le développement de l’enfant. Comme le dit Tim Seldin dans son livre <a href="https://amzn.to/2n1FqkV" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Éveiller, épanouir, encourager son enfant, la pédagogie Montessori à la maison</a>, la musique participe au développement du cerveau de l’enfant car elle est directement liée aux régions du cerveau associées aux mathématiques et à l’identification de modèle. Et bien sûr, la musique développe la sensibilité artistique de l’enfant. Dans cette vidéo, je vous présente des livres musicaux, des CD et des instruments que nous laissons à disposition de ma fille afin qu’elle puisse découvrir par elle-même les sons et la musique. J’en parle dans la vidéo <ul><li>Le livre <a href="https://amzn.to/2n1FqkV" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Éveiller, épanouir, encourager son enfant, la pédagogie Montessori à la maison</a> de Tim Seldin</li><li><a href="https://amzn.to/2vp8TZO" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Rondes de nuit</a> (Hélène Bohy-Agnès Chaumié), il s’agit de « nouvelles » comptines en français qui changent un peu des traditionnelles !</li><li><a href="https://amzn.to/2KgKpqW" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Jazz for kids</a> (Manuel Hermia) : des comptines traditionnelles mais en version musicale et jazzy ! Super !</li><li><a href="https://amzn.to/2Auxp1o" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Le soldat rose</a>, un incontournable pour les enfants.</li><li><a href="https://amzn.to/2vrZm3U" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Comptines et berceuses du baobab</a> (Didier Jeunesse comptines du monde) Nous aimons l’idée de lui faire découvrir d’autres musiques comme les musiques du monde.</li><li><a href="https://amzn.to/2LL7lEv" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Je n’aime pas le classique mais ça j’aime bien</a> pour lui faire découvrir la musique classique (c’est un CD à nous qu’on aime écouter avec elle pour l’initier au classique)</li><li>Le CD d’histoires <a href="https://amzn.to/2M8sp3T" rel="noreferrer noopener nofollow" target="_blank">14 histoires à écouter</a>, des histoires toutes mignones racontées avec enthousiasme par Élodie Fondacci.</li><li>Un article écrit par Valérie Sabbah, enseigne musicale, qui explique comment <a href="/enseigner-musique-maison/" rel="nofollow" target="_blank">enseigner la musique à la maison</a> (vous n’avez pas besoin d’être musicien pour cela 😉 )</li></ul> Que pensez-vous de cette vidéo ? Laissez-moi votre avis en commentaire ! Je le lirai avec plaisir 🙂 Vous avez aimé cette vidéo ? <a href="https://www.youtube.com/channel/UCdcBlgqhro9louE_3f0mLYg?sub_confirmation=1" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Abonnez-vous à la chaîne YouTube</a> pour n’en manquez aucune ! Vous pouvez également écouter cette vidéo en podcast ! Ou lire la transcription texte Bonjour, je suis Antoine du blog Éduquer différemment. Aujourd’hui je vais vous parler de musique et de comment initier son enfant aux sons et à la musique. Je vais vous parler de livres, de CD, de postes CD et également d’instruments de musique. Mais avant tout ça je vous invite, si vous ne l’avez pas encore fait, à télécharger notre guide « <a href="/guide-youtube/" rel="nofollow" target="_blank">Accompagnez le développement de votre bébé étape par étape</a>« . Et pour ne rater aucune de nos prochaines vidéos, abonnez-vous à notre <a href="https://www.youtube.com/+EduquerdifferemmentBlog?sub_confirmation=1" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">chaîne YouTube</a> ! Voilà, alors je suis là pour vous parler musique. Pourquoi de musique ? Parce que dans son très beau livre <a href="https://amzn.to/2n1FqkV" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Éveiller, épanouir, encourager son enfant. La pensée montessori à la maison</a>, Tim Seldin nous indique que la musique éveille non seulement les sens de l’enfant mais également sa pensée mathématique. Et il nous indique également que la période sensible liée à la musique chez les enfants, se situe entre 18 mois et 6 ans. Donc à cette période, entre 18 mois et 6 ans, l’enfant va être naturellement amené à s’intéresser à la musique. Bien sûr avant 18 mois, on peut totalement lui faire écouter de la musique, lui chantonner des chansons. Mais c’est plutôt à partir de 18 mois qu’il va commencer à s’y intéresser réellement. <h2>Les livres à écouter</h2> Je vais tout d’abord je vous présenter quelques CD et quelques histoires qu’on adore. Alors, pour les histoires, nous avons ce très joli livre <a href="https://amzn.to/2M8sp3T" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">14 histoires à écouter</a>. Ce sont des histoires normales, que l’on aurait pu avoir dans un livre à lire, sauf qu’ici il y a également un CD fourni avec. Vous pouvez le faire écouter à votre enfant. Les histoires sont racontées par Élodie Fondacci. Elle met beaucoup d’entrain à lire ces histoires. Elles sont très intéressantes. Vous pouvez les mettre à écouter sur le poste CD et vous n’avez pas besoin d’être avec votre enfant pour lui lire l’histoire, c’est le CD qui va lire l’histoire tout seul. Très bon livre que je vous conseille. Donc chez nous, on a mis les CD et le poste à disposition pour notre fille, ils sont à sa portée, elle peut donc choisir les CD de son choix seule. Elle y va régulièrement, souvent au levé ou après leur petit-déjeuner. Je vous conseille vraiment cette organisation. <h2>Les CD</h2> Le premier CD dont je voudrais vous parler c’est <a href="https://amzn.to/2vrZm3U" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Les comptines et berceuses du baobab</a>. C’est vraiment un cd très sympa avec des comptines africaines. On avait envie de changer un petit peu des comptines classiques que l’on écoute très souvent et que l’on connaît par coeur. Ce CD permet de découvrir d’autres sonorités. Toujours dans le thème des comptines, un autre CD qu’on faiait écouter notre fille lorsqu’elle était bébé , au moment de s’endormir le soir ou au moment de mettre le pyjama, c’est « Fais de beaux rêves, musique et chansons douces pour bébé« . Ce sont des chansons très douces et calmes. Nous avons également <a href="https://amzn.to/2KgKpqW" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Jazz for kids</a>. Ce sont des comptines très connues comme Frères Jacques, Meunier  tu dors, Vive le vent, Petit papa Noël mais revisitées à la sauce jazz. Du coup, ça change vraiment des comptines classiques. Encore un CD vraiment super sympa! Le prochain CD que je peux vous proposer c’est <a href="https://amzn.to/2vp8TZO" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Rondes de nuit</a>. Il s’agit d’un mix de chansons que nous ne connaissions pas et d’autres chansons connues comme À la claire fontaine, Au clair de la lune, Meunier tu dors… Cela change de toutes les comptines classiques que l’on entend partout et que l’on connaît déjà par coeur. Gabrielle le met très souvent, elle adore surtout la première, Ani couni. Ensuite, nous avons d’autres CD qui sont pas vraiment pour enfants mais que nous lui faisons écouter parce qu’elle les aime beaucoup. Il y a bien sûr <a href="https://amzn.to/2Auxp1o" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Le soldat rose</a>. On voulait aussi faire écouter un peu de classique parce que, tant mes parents que ceux de Carole aiment beaucoup le classique. Nous n’aimons pas forcément mais il y a toujours des thèmes ultra connus que l’on connaît et qu’on apprécie. Ce CD <a href="https://amzn.to/2LL7lEv" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Je n’aime pas le classique mais ça j’aime bien</a> correspond vraiment à ce que l’on ressent. Nous n’écoutons pas du classique tous les jours mais ce CD là on l’aime beaucoup et notre fille aussi. Et enfin un dernier CD que nous avons acheté aux Pays-Bas. C’est un CD néerlandais mais les chansons sont des comptines anglaises. On l’aime bien et puis en même temps il initie un peu à l’anglais. Même si l’enfant n’apprendra pas à parler anglais avec le CD mais ça lui permet de l’initier à d’autres comptines et à d’autres styles musicaux. <h2>Les livres sonores</h2> Ce que je peux vous proposer aussi quand votre enfant est tout petit et qu’il ne sait pas encore se servir d’un poste, c’est tout simplement les livres sonores. Ce sont des livres sur lesquels vous appuyez sur un bouton et ça joue une musique. Ils en existent sur les instruments de musique, les animaux… <h2>Les instruments de musique</h2> Vous pouvez aussi proposer des instruments de musique à votre enfant pour qu’il découvre lui même les sons, qu’il arrive lui-même à produire des sons et pas seulement les écouter. Donc nous avons acheté à notre fille un petit harmonica. C’est tout simple, un petit harmonica. Elle sait s’en servir. Ce n’est pas compliqué, il suffit de souffler dedans. Cela permet à votre enfant de découvrir la musique et d’arriver à faire lui même des sons et d’apprendre comment fonctionne ce genre d’instrument. On lui a également offert un petit perroquet comme celui-ci et qui sont en fait des timbales. Celui-là est également tout bête à utiliser, il n’y a pas besoin d’être un grand musicien et cela lui permet de découvrir le son des timbales. Ce son est différent de celui de l’harmonica. À l’harmonica il faut souffler dedans pour faire du son alors qu’il suffit juste de secouer les timbales pour faire du son. Un autre instrument de musique très simple à utiliser et que les enfants adorent mais que l’on n’a pas encore acheté c’est un xylophone. Il suffit de taper dessus. Ces trois styles de musique complètement différents et qui permettent à l’enfant de découvrir la musique. Voilà, j’espère que cette vidéo sur la musique et sur les instruments vous a plus. Je vous rappelle que vous pouvez télécharger notre guide « <a href="/guide-youtube/" rel="nofollow" target="_blank">Accompagnez le développement de votre bébé étape par étape</a> » pour tout connaître du développement de votre bébé entre 0 et 18 mois. Et bien sûr pour ne manquer aucune de nos prochaines vidéos abonnez-vous à <a href="https://www.youtube.com/+EduquerdifferemmentBlog?sub_confirmation=1" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">notre chaîne YouTube</a>. A bientôt sur Éduquer différemment ! Au revoir ! L’article <a href="https://eduquer-differemment.com/decouverte-sons-musique/" rel="nofollow" target="_blank">[Vidéo] Faire découvrir les sons et la musique à son enfant</a> est apparu en premier sur <a href="https://eduquer-differemment.com" rel="nofollow" target="_blank">Éduquer différemment</a>.

[Vidéo] Faire découvrir les sons et la musique à son enfant

Dans une vidéo précédente, nous vous avons expliqué l’importance du jeu chez l’enfant. Il est l’un des éléments essentiels à son développement et à l’acquisition de compétences. Aussi, le choix des jouets est important. Mais devant le nombre incroyable de jeux existants comment choisir le bon jouet ? Dans cette vidéo, nous vous expliquons les 3 critères principaux à prendre en compte lors de l’achat d’un nouveau jouet pour être sûr de ne pas vous tromper 😉  On en parle dans la vidéo Le livre Et si on jouait ? Le jeu durant l’enfance et pour toute la vie de Francine Ferland Que pensez-vous de cette vidéo ? Laissez-nous votre avis en commentaire ! Nous le lirons avec plaisir 🙂 Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à la chaîne YouTube pour n’en manquez aucune ! Vous pouvez également écouter cette vidéo en podcast !  Ou lire la transcription texte Bonjour, je suis Antoine du blog Éduquer différemment. Je vous ai parlé dans une vidéo très récente de pourquoi et comment jouer avec son enfant (cliquez sur ce lien pour la regarder). Aujourd’hui je vais vous expliquer quels sont les critères à prendre en compte lors de l’achat d’un jouet pour être sûr de ne pas se tromper. Mais avant tout ça je vous invite, si vous ne l’avez pas encore fait, à télécharger notre guide « Accompagnez le développement de votre bébé étape par étape« . Et pour ne rater aucune de nos prochaines vidéos, abonnez-vous à notre chaîne YouTube ! La sécurité Le premier critère à prendre en compte lors de l’achat d’un jouet c’est bien sûr la sécurité. C’est une composante fondamentale d’un jouet. Est-ce que le jouet est sécurisé ou non pour mon enfant ? C’est bien sûr la première chose à regarder. Ensuite il y a également la durabilité du jouet. Est-ce que le jouet est fait d’une matière qui est fragile ou d’un matériau plutôt résistant ? Est-ce que le jouet risque de casser facilement ou est-ce qu’il peut tomber par terre des dizaines de fois sans risque ? C’est un critère important. Si vous achetez un jouet qui coûte assez cher, vous n’avez sûrement pas envie de le voir se casser la semaine suivante ! De même, les jouets complexes, avec différentes petites pièces seront sûrement plus fragiles qu’un jouet beaucoup plus simple. La polyvalence Le deuxième critère à prendre en compte, c’est la polyvalence. Plus un jeu est polyvalent et plus il va durer dans le temps car il s’adaptera au développement de l’enfant. Une méthode très simple pour savoir si un jeu est polyvalent qui a été imaginée par des spécialistes, c’est que selon eux 90 % du jeu doit provenir de l’enfant et seulement 10 % du jouet. Si cette proportion est respectée, c’est un bon jouet. Par exemple, les Kapla, les Lego, ou même les Playmobil. Avec ces 3 jouets, si l’enfant reste passif il ne se passera rien. Toute l’étape de créativité et d’imagination provient de l’enfant, ce sont des bons jouets. C’est à partir des petits Lego que l’enfant va pouvoir construire des univers extraordinaires avec lesquels jouer : construire des fermes, des voitures, s’inventer tout un imaginaire. La même chose avec les Kapla : l’enfant pourra construire des immeubles, des tours, des maisons, des voitures… Chez nous, il y a les animaux en plastiques. Gabrielle s’invente d’innombrables histoire autour de tous ces animaux. Elle a également des poupées avec lesquelles elle adore jouer et inventer des histoires : les faire manger, les promener dans la poussette, les faire aller à l’école…. Ce genre de jouets est vraiment super pour les enfants. À l’inverse, un jouet plus passif comme un train qui tourne tout seul sur des rails. C’est très amusant à regarder pendant 5 minutes mais c’est eegalement très vite lassant. Il y a également des jouets où il suffit d’appuyer sur un bouton pour qu’il fasse tout un tas de choses tout seul. De la même manière, ce ne sont pas des jouets polyvalents. Il font juste une chose, l’enfant va très vite s’en détourner et s’en lasser. Les bons jouets sont les jouets qui requiert de l’imagination et de la créativité. C’est vraiment ce qui va être important de développer chez l’enfant et qui va faire que l’enfant va trouver du plaisir avec son jouet. Le plaisir Mais le critère le plus important à prendre en compte, c’est le plaisir. En effet, un jeu peut avoir tous les critères importants pour le parent, si l’enfant n’a pas de plaisir à jouer avec il sera très vite mis aux oubliettes. C’est pour cela que le critère ultime c’est le plaisir qu’en retire l’enfant. Et notamment, ce qui est très important pour l’enfant c’est la nouveauté. L’enfant va jouer avec son jouet pendant plusieurs jours, peut être plusieurs semaines puis, au bout d’un moment, il en aura un peu marre et le laissera de côté. Ce que vous pouvez faire pour essayer de réinstaurer de la nouveauté dans les jouets sans en acheter en permanence est de faire un roulement. Vous pouvez laisser à disposition de votre enfant quelques jouets et placer les autres dans un placard. Lorsque vous voyez que votre enfant commence à se désintéresser de certains jouets, vous les enlevez et vous prenez des jouets qui étaient dans le placard pour les lui donner. Votre enfant va alors redécouvrir les jouets avec lesquels il n’avait pas joué pendant plusieurs semaines, voire peut-être plusieurs mois. Cela lui redonnera de l’intérêt pour ces jouets et peut-être qu’il leurs découvrira de nouvelles fonctions. Par exemple, votre enfant a joué avec sa poupée pendant un long moment : il lui donnait le biberon et lui changeait la couche. Il ne s’y intéresse plus alors vous l’enlevez. Lorsque vous la lui redonnerez, peut-être six mois après, l’enfant aura évolué et peut-être qu’il lui fera faire d’autres choses comme l’amener à l’école, lui faire manger des aliments solides, lui mettre des vêtements… L’enfant va redécouvrir ses jouets et sûrement jouer à de nouvelles choses avec eux. La nouveauté par le roulement pour que les jouets soient toujours un peu nouveau est une des manières de prolonger la durée de vie des jouets. Des défis Ce qui peut aussi être intéressant c’est de trouver de nouveaux défis, de nouvelles idées de jeux avec les jouets que l’enfant connaît déjà. Par exemple, les puzzles. Au début l’enfant ne connaît pas le puzzle et met du temps à le faire. Puis il va le faire et le refaire jusqu’à le connaître par cœur. Là, le puzzle sera trop facile. À ce moment, vous pouvez lui proposer de retourner le puzzle et de le faire face cachée ! Du coup, il ne pourra plus s’aider des dessins sur le puzzle pour le faire, il devra juste s’aider de la forme des pièces. Cela peut être une idée par exemple pour prolonger la vie des puzzles. Pour chaque jouet vous pouvez essayer de trouver des défis pour prolonger sa durée de vie. Un bon jouet a plusieurs critères importants, à vous de les prendre en compte. Il n’y a pas de jouet universellement bon, puisque cela dépend vraiment de votre enfant, de ses goûts et de son âge pour savoir quels sont les jouets avec lesquels il va aimer jouer. Pour récapituler, les critères à prendre en compte lors de l’achat d’un jouet sont la sécurité, la durabilité, la polyvalence et le fait que le jeu va amener l’enfant à agir, à développer ses sens et ses compétences, va développer son imagination, sa créativité et bien sûr lui procurer du plaisir. Je vous rappelle que vous pouvez télécharger notre guide « Accompagnez le développement de votre bébé étape par étape » pour tout connaître du développement de votre bébé entre 0 et 18 mois. Et bien sûr pour ne manquer aucune de nos prochaines vidéos abonnez-vous à notre chaîne YouTube. A bientôt sur Éduquer différemment ! Au revoir ! L’article [Vidéo] Les critères d’un bon jouet est apparu en premier sur Éduquer différemment.

Dans une vidéo précédente, nous vous avons expliqué <a href="/jouer-avec-son-enfant/" rel="nofollow" target="_blank">l’importance du jeu chez l’enfant</a>. Il est l’un des éléments essentiels à son développement et à l’acquisition de compétences. Aussi, le choix des jouets est important. Mais devant le nombre incroyable de jeux existants comment choisir le bon jouet ? Dans cette vidéo, nous vous expliquons les 3 critères principaux à prendre en compte lors de l’achat d’un nouveau jouet pour être sûr de ne pas vous tromper 😉 On en parle dans la vidéo Le livre <a href="https://amzn.to/2Kh4A8m" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Et si on jouait ? Le jeu durant l’enfance et pour toute la vie</a> de Francine Ferland Que pensez-vous de cette vidéo ? Laissez-nous votre avis en commentaire ! Nous le lirons avec plaisir 🙂 Vous avez aimé cette vidéo ? <a href="https://www.youtube.com/channel/UCdcBlgqhro9louE_3f0mLYg?sub_confirmation=1" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Abonnez-vous à la chaîne YouTube</a> pour n’en manquez aucune ! Vous pouvez également écouter cette vidéo en podcast ! Ou lire la transcription texte Bonjour, je suis Antoine du blog Éduquer différemment. Je vous ai parlé dans une vidéo très récente de <a href="/jouer-avec-son-enfant/" rel="nofollow" target="_blank">pourquoi et comment jouer avec son enfant</a> (cliquez sur <a href="/jouer-avec-son-enfant/" rel="nofollow" target="_blank">ce lien</a> pour la regarder). Aujourd’hui je vais vous expliquer quels sont les critères à prendre en compte lors de l’achat d’un jouet pour être sûr de ne pas se tromper. Mais avant tout ça je vous invite, si vous ne l’avez pas encore fait, à télécharger notre guide « <a href="/guide-youtube/" rel="nofollow" target="_blank">Accompagnez le développement de votre bébé étape par étape</a>« . Et pour ne rater aucune de nos prochaines vidéos, abonnez-vous à notre <a href="https://www.youtube.com/+EduquerdifferemmentBlog?sub_confirmation=1" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">chaîne YouTube</a> ! <h2>La sécurité</h2> Le premier critère à prendre en compte lors de l’achat d’un jouet c’est bien sûr la sécurité. C’est une composante fondamentale d’un jouet. Est-ce que le jouet est sécurisé ou non pour mon enfant ? C’est bien sûr la première chose à regarder. Ensuite il y a également la durabilité du jouet. Est-ce que le jouet est fait d’une matière qui est fragile ou d’un matériau plutôt résistant ? Est-ce que le jouet risque de casser facilement ou est-ce qu’il peut tomber par terre des dizaines de fois sans risque ? C’est un critère important. Si vous achetez un jouet qui coûte assez cher, vous n’avez sûrement pas envie de le voir se casser la semaine suivante ! De même, les jouets complexes, avec différentes petites pièces seront sûrement plus fragiles qu’un jouet beaucoup plus simple. <h2>La polyvalence</h2> Le deuxième critère à prendre en compte, c’est la polyvalence. Plus un jeu est polyvalent et plus il va durer dans le temps car il s’adaptera au développement de l’enfant. Une méthode très simple pour savoir si un jeu est polyvalent qui a été imaginée par des spécialistes, c’est que selon eux 90 % du jeu doit provenir de l’enfant et seulement 10 % du jouet. Si cette proportion est respectée, c’est un bon jouet. Par exemple, les Kapla, les Lego, ou même les Playmobil. Avec ces 3 jouets, si l’enfant reste passif il ne se passera rien. Toute l’étape de créativité et d’imagination provient de l’enfant, ce sont des bons jouets. C’est à partir des petits Lego que l’enfant va pouvoir construire des univers extraordinaires avec lesquels jouer : construire des fermes, des voitures, s’inventer tout un imaginaire. La même chose avec les Kapla : l’enfant pourra construire des immeubles, des tours, des maisons, des voitures… Chez nous, il y a les animaux en plastiques. Gabrielle s’invente d’innombrables histoire autour de tous ces animaux. Elle a également des poupées avec lesquelles elle adore jouer et inventer des histoires : les faire manger, les promener dans la poussette, les faire aller à l’école…. Ce genre de jouets est vraiment super pour les enfants. À l’inverse, un jouet plus passif comme un train qui tourne tout seul sur des rails. C’est très amusant à regarder pendant 5 minutes mais c’est eegalement très vite lassant. Il y a également des jouets où il suffit d’appuyer sur un bouton pour qu’il fasse tout un tas de choses tout seul. De la même manière, ce ne sont pas des jouets polyvalents. Il font juste une chose, l’enfant va très vite s’en détourner et s’en lasser. Les bons jouets sont les jouets qui requiert de l’imagination et de la créativité. C’est vraiment ce qui va être important de développer chez l’enfant et qui va faire que l’enfant va trouver du plaisir avec son jouet. <h2>Le plaisir</h2> Mais le critère le plus important à prendre en compte, c’est le plaisir. En effet, un jeu peut avoir tous les critères importants pour le parent, si l’enfant n’a pas de plaisir à jouer avec il sera très vite mis aux oubliettes. C’est pour cela que le critère ultime c’est le plaisir qu’en retire l’enfant. Et notamment, ce qui est très important pour l’enfant c’est la nouveauté. L’enfant va jouer avec son jouet pendant plusieurs jours, peut être plusieurs semaines puis, au bout d’un moment, il en aura un peu marre et le laissera de côté. Ce que vous pouvez faire pour essayer de réinstaurer de la nouveauté dans les jouets sans en acheter en permanence est de faire un roulement. Vous pouvez laisser à disposition de votre enfant quelques jouets et placer les autres dans un placard. Lorsque vous voyez que votre enfant commence à se désintéresser de certains jouets, vous les enlevez et vous prenez des jouets qui étaient dans le placard pour les lui donner. Votre enfant va alors redécouvrir les jouets avec lesquels il n’avait pas joué pendant plusieurs semaines, voire peut-être plusieurs mois. Cela lui redonnera de l’intérêt pour ces jouets et peut-être qu’il leurs découvrira de nouvelles fonctions. Par exemple, votre enfant a joué avec sa poupée pendant un long moment : il lui donnait le biberon et lui changeait la couche. Il ne s’y intéresse plus alors vous l’enlevez. Lorsque vous la lui redonnerez, peut-être six mois après, l’enfant aura évolué et peut-être qu’il lui fera faire d’autres choses comme l’amener à l’école, lui faire manger des aliments solides, lui mettre des vêtements… L’enfant va redécouvrir ses jouets et sûrement jouer à de nouvelles choses avec eux. La nouveauté par le roulement pour que les jouets soient toujours un peu nouveau est une des manières de prolonger la durée de vie des jouets. <h2>Des défis</h2> Ce qui peut aussi être intéressant c’est de trouver de nouveaux défis, de nouvelles idées de jeux avec les jouets que l’enfant connaît déjà. Par exemple, les puzzles. Au début l’enfant ne connaît pas le puzzle et met du temps à le faire. Puis il va le faire et le refaire jusqu’à le connaître par cœur. Là, le puzzle sera trop facile. À ce moment, vous pouvez lui proposer de retourner le puzzle et de le faire face cachée ! Du coup, il ne pourra plus s’aider des dessins sur le puzzle pour le faire, il devra juste s’aider de la forme des pièces. Cela peut être une idée par exemple pour prolonger la vie des puzzles. Pour chaque jouet vous pouvez essayer de trouver des défis pour prolonger sa durée de vie. Un bon jouet a plusieurs critères importants, à vous de les prendre en compte. Il n’y a pas de jouet universellement bon, puisque cela dépend vraiment de votre enfant, de ses goûts et de son âge pour savoir quels sont les jouets avec lesquels il va aimer jouer. Pour récapituler, les critères à prendre en compte lors de l’achat d’un jouet sont la sécurité, la durabilité, la polyvalence et le fait que le jeu va amener l’enfant à agir, à développer ses sens et ses compétences, va développer son imagination, sa créativité et bien sûr lui procurer du plaisir. Je vous rappelle que vous pouvez télécharger notre guide « <a href="/guide-youtube/" rel="nofollow" target="_blank">Accompagnez le développement de votre bébé étape par étape</a> » pour tout connaître du développement de votre bébé entre 0 et 18 mois. Et bien sûr pour ne manquer aucune de nos prochaines vidéos abonnez-vous à <a href="https://www.youtube.com/+EduquerdifferemmentBlog?sub_confirmation=1" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">notre chaîne YouTube</a>. A bientôt sur Éduquer différemment ! Au revoir ! L’article <a href="https://eduquer-differemment.com/criteres-bon-jouet/" rel="nofollow" target="_blank">[Vidéo] Les critères d’un bon jouet</a> est apparu en premier sur <a href="https://eduquer-differemment.com" rel="nofollow" target="_blank">Éduquer différemment</a>.

[Vidéo] Les critères d’un bon jouet

Au restaurant il n’est pas rare de voir des enfants, même très jeunes, scotchés à l’écran du téléphone de leurs parents ou de la tablette. Et oui, c’est facile et ça marche ! L’enfant devient sage comme une image lorsqu’il regarde un écran. Pourtant, comme nous vous l’expliquions la semaine dernière dans notre dernière vidéo sur les balises 3-6-9-12, les écrans (télé, smartphone, tablette, ordi) sont à éviter avant 3 ans et à regarder de façon encadrée ensuite. Dans cette vidéo, nous vous livrons 2 astuces pour occuper votre enfant lorsque vous êtes au restaurant pour que tout le monde passe un bon moment… parce que, même devenu parent, on veut continuer à y aller 😉  On en parle dans la vidéo   Nous vous expliquons les balises 3-6-9-12 et comment introduire des écrans dans la vie des enfants Ma sélection de livres pour enfants / bébés  Des restaurants kids friendly sur Paris  Le Café Rouge – 32 Rue de Picardie, Paris L’Arrosoir – 75 avenue Daumesnil, Paris Le Comptoir Général – 80 quai de Jemmapes, Paris Les 400 coups – 51 Rue de Bercy, Paris Margherita – 17 rue de l’Ancienne Comédie, Paris Nanashi – 57 rue Charlot, Paris Chez HE – 4 Cité de l’Ameublement, Paris … Donnez nous vos adresses préférées en commentaires !    Que pensez-vous de cette vidéo ? Laissez-nous votre avis en commentaire ! Nous le lirons avec plaisir 🙂 Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à la chaîne YouTube pour n’en manquez aucune ! Vous pouvez également écouter cette vidéo en podcast !  Ou lire la transcription texte Bonjour, je suis Antoine du blog Éduquer différemment. Aujourd’hui j’ai envie de pousser un petit coup de gueule, ou je vais donner des idées et des pistes pour arrêter de mettre votre enfant devant un écran, que ce soit l’ipad ou votre téléphone, lorsque vous êtes au restaurant ! Mais avant tout ça je vous invite, si vous ne l’avez pas encore fait, à télécharger notre guide « Accompagnez le développement de votre bébé étape par étape« . Et pour ne rater aucune de nos prochaines vidéos, abonnez-vous à ma chaîne YouTube ! Alors comme je le disais j’ai été surpris par le nombre d’enfants qui regardent les téléphones de leurs parents ou même l’ipad avec les écouteurs dans les oreilles quand ils sont au restaurant. Donc, je vais vous donner des idées pour aller au restaurant avec votre enfant sans lui faire regarder les écrans. Les écrans, c’est à regarder à petites doses et pas avant 3 ans. Je ne sais pas si vous connaissez mais il y a des balises qui ont été inventées par Serge Tisseron. C’est les balises 3- 6- 9-12, c’est à dire :  pas de télé avant 3 ans pas de jeux vidéo avant 6 ans pas d’Internet avant 9 ans pas de réseaux sociaux avant 12 ans  Si vous ne connaissez pas ces balises, je vous invite à regarder ma vidéo où j’explique tout ceci. Allez tout de suite regarder notre vidéo et vous revenez juste après ! Voilà ! Vous avez vu notre vidéo donc vous connaissez un petit peu mieux les balises 3- 6- 9-12. Elles préconisent de ne pas faire regarder la télé avant 3 ans aux enfants. Pourtant, en tout cas dans notre entourage, c’est assez peu respectée. D’ailleurs, ce n’est pas parce que vous avez passé la barre des 3 ans qu’il faut garder la télé à tout va. Même à partir 3 ans c’est un tout petit peu de télé, entre 20 et 30 minutes. Donc, si vous allez au restaurant pendant une heure et demie, que votre enfant regarde un écran pendant une heure, il a déjà dépassé deux fois la dose d’écran par jour. Je vais vous donner des idées pour aller au restaurant avec votre enfant et qu’il s’amuse quand même. Si vous avez la possibilité, je ne pense pas que ce soit le cas partout, en tout cas avec Carole on a habité pendant longtemps à Paris et maintenant on habite à Amsterdam aux Pays-Bas et c’est aussi le cas, je parle des restos « kids friendly« . J’imagine qu’il y en a ailleurs qu’à Paris, peut-être pas en rase campagne mais sûrement ailleurs qu’à Paris. Si vous en connaissez, donnez les noms en commentaire 😉 Je vais mettre plusieurs adresses de restos « kids friendly » dans la description sous la vidéo, n’hésitez pas à aller les voir si vous êtes parisien. Qu’est-ce un restaurant « kids friendly » ? Ce sont des restaurants qui sont faits pour les enfants. C’est à dire que c’est un restaurant où vous, vous pouvez manger et l’enfant lui va s’éclater parce qu’il y a des jeux. Il va pouvoir courir, il va pouvoir jouer, souvent il y a des salles dédiés, des salles où l’enfant peut jouer sans perturber le restaurant. Il y a souvent plein de jeux, des Legos, des Playmobils, des tours de cube, des cahiers de coloriage… Bref, il y a plein de choses pour les enfants. On a testé ces restos plusieurs fois avec Carole, c’est vraiment super. Donc si vous en avez près de chez vous, n’hésitez pas à y aller, vous n’allez pas le regretter. Vous allez passer un super moment, que ce soit avec votre mari, avec votre femme, avec votre copain, avec des amis, avec votre famille… Amener les jouets au restaurant Si vous habitez dans un endroit où il n’y a pas de restaurants kids friendly, ne vous inquiétez pas, vous pouvez quand même aller au restaurant. Et pourquoi ? Car en fait, il suffit d’amener les jouets avec vous. C’est aussi simple que ça, on le fait régulièrement. Quand on se balade en ville on a tout le temps à sac à dos avec nous, pour mettre une gourde d’eau, le goûter, les couches… Gabrielle a vite voulu faire comme nous, du coup nous lui avons acheté un sac à dos. Donc maintenant lorsqu’on se balade, elle prend toujours son sac à dos avec elle et choisit les jouets qu’elle veut mettre dedans pour jouer. Dans ce sac à dos, vous pouvez être plein de trucs et même si votre enfant n’a pas de sac à dos, vous pouvez mettre dans le vôtre. Quels jouets pouvez-vous amener avec vous ? Des jouets qui ne prennent pas place mais qui plaisent à votre enfant. C’est pour ça que c’est important de laisser votre enfant choisir les jouets qu’il veut amener avec lui. Comme c’est lui qui les aura choisi, il sait que ces jouets vont l’intéresser. Si vous choisissez les jouets à sa place, vous n’êtes pas sûr qu’ils vont lui plaire. Les jeux imaginatifs Les Playmobil Vous pouvez amener tout simplement des petits Playmobil comme ceux là. Ce sont des Playmobil 1-3 ans. Ils n’ont pas petites pièces, ils peuvent juste s’asseoir et c’est tout. Les cheveux ne peuvent pas s’enlever, ils ne peuvent pas bouger les mains. C’est très sympa pour commencer. Si votre enfant a moins de 3 ans, ce sont les premiers Playmobil. Si votre enfant est un petit peu plus grand, il y a bien sûr les Playmobil avec lesquels vous sûrement joué, en tout cas moi quand j’étais enfant je les adorais ces Playmobil. J’ai joué pendant des heures et des heures, je me suis raconté des centaines d’histoires avec ces Playmobil. Je suis sûr que ça va être pareil pour votre enfant. Vous allez au restaurant vous amenez quelques Playmobil et il va jouer comme un fou sur la table à côté de vous à se raconter plein d’histoires. Les petites voitures Comme autre type de jouets, il y a bien sûr les petites voitures. Ça plait à tous les âges et ça ne prend pas de place dans le sac à dos. Les petits poneys Si votre enfant n’aime pas les petites voitures mais qu’il préfère les petits poneys comme Gabrielle… Et bien voilà, vous amenez les petits poneys. Dans un sac à dos ça ne prend pas de place et votre enfant va s’éclater avec. Il y a ce genre de petits poneys ou les petits poneys Schleich. Chez Schleich il n’y a pas que les petits poneys, il y a toute une gamme d’animaux : le cochon, la vache et tous les animaux imaginables. Je suis sûr que votre enfant va s’éclater avec ça aussi. N’hésitez pas à amener ce genre de petits jouets au restaurant. Une fois que votre enfant a mangé ou entre les plats, quand il commence à s’ennuyer, vous pouvez sortir ces jouets, il va jouer avec et vous, vous pourrez discuter. Le doudou Autre idée, il y a bien sûr le doudou. Quand votre enfant commence à fatiguer, vous sortez son doudou, il le réconfortera. Les livres Ensuite, vous pouvez bien sûr amener des petits livres. Vous voyez ce petit livre, il fait 20 cm de côté. Vous n’avez pas besoin d’amener toute la caisse de livres ou des livres immenses. Vous emmenez quelques petits livres comme celui là ou celui là. On vous a déjà parlé sur le blog de super livres qu’on a déjà lu et expérimenté avec Gabrielle. Vous amenez ce genre de choses avec vous au restaurant et hop ! votre enfant va se mettre à lire ou regarder les images s’il ne sait pas encore lire et tout le monde est content. Les cahiers de coloriages Et enfin, dernière chose, je sais que dans beaucoup de restaurants ils le font déjà, en tout cas quand on est allé à Chicago c’était systématique. Ici à Amsterdam c’est aussi très régulièrement. Mais même si le restaurant il ne vous amène pas de crayons de couleur et un cahier pour colorier, ce n’est pas grave, vous pouvez l’amener vous même ! Vous voyez, vous amenez un petit cahier de coloriage et bien sûr des crayons de couleurs et hop ! votre enfant va se mettre à jouer avec ça et vous allez être tranquille et lui aussi. Voilà, en tout cas l’idée quand vous allez au restaurant c’est d’amener quelques jouets avec vous pour que votre enfant ne s’ennuie pas, qu’il ne soit pas tout le temps derrière vous à dire « maman j’en ai marre », « papa je veux rentrer », « j’en ai marre, je m’ennuie, j’ai envie de courir »… Non, amenez des jouets avec vous, comme ça, il peut jouer, il est content et vous aussi. Voilà, j’espère que cette vidéo vous a plu, si c’est le cas partagez à vos amis. Et je vous invite à télécharger notre guide « Accompagnez le développement de votre bébé étape par étape » et à vous abonner à ma chaîne YouTube ! L’article [Vidéo] Comment occuper son enfant au restaurant sans smartphone est apparu en premier sur Éduquer différemment.

Au restaurant il n’est pas rare de voir des enfants, même très jeunes, scotchés à l’écran du téléphone de leurs parents ou de la tablette. Et oui, c’est facile et ça marche ! L’enfant devient sage comme une image lorsqu’il regarde un écran. Pourtant, comme nous vous l’expliquions la semaine dernière dans notre dernière vidéo sur <a href="/regle-3-6-9-12-ecrans/" rel="nofollow" target="_blank">les balises 3-6-9-12</a>, les écrans (télé, smartphone, tablette, ordi) sont à éviter avant 3 ans et à regarder de façon encadrée ensuite. Dans cette vidéo, nous vous livrons 2 astuces pour occuper votre enfant lorsque vous êtes au restaurant pour que tout le monde passe un bon moment… parce que, même devenu parent, on veut continuer à y aller 😉 On en parle dans la vidéo <ul> <li>Nous vous expliquons <a href="/regle-3-6-9-12-ecrans/" rel="nofollow" target="_blank">les balises 3-6-9-12</a> et comment introduire des écrans dans la vie des enfants</li> <li>Ma sélection de <a href="/livres-pour-enfants/" rel="nofollow" target="_blank">livres pour enfants / bébés </a></li> <li>Des restaurants kids friendly sur Paris <ul> <li>Le Café Rouge – 32 Rue de Picardie, Paris</li> <li>L’Arrosoir – 75 avenue Daumesnil, Paris</li> <li>Le Comptoir Général – 80 quai de Jemmapes, Paris</li> <li>Les 400 coups – 51 Rue de Bercy, Paris</li> <li>Margherita – 17 rue de l’Ancienne Comédie, Paris</li> <li>Nanashi – 57 rue Charlot, Paris</li> <li>Chez HE – 4 Cité de l’Ameublement, Paris</li> <li>… Donnez nous vos adresses préférées en commentaires !</li> </ul> </li> </ul> Que pensez-vous de cette vidéo ? Laissez-nous votre avis en commentaire ! Nous le lirons avec plaisir 🙂 Vous avez aimé cette vidéo ? <a href="https://www.youtube.com/channel/UCdcBlgqhro9louE_3f0mLYg?sub_confirmation=1" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Abonnez-vous à la chaîne YouTube</a> pour n’en manquez aucune ! Vous pouvez également écouter cette vidéo en podcast ! Ou lire la transcription texte Bonjour, je suis Antoine du blog Éduquer différemment. Aujourd’hui j’ai envie de pousser un petit coup de gueule, ou je vais donner des idées et des pistes pour arrêter de mettre votre enfant devant un écran, que ce soit l’ipad ou votre téléphone, lorsque vous êtes au restaurant ! Mais avant tout ça je vous invite, si vous ne l’avez pas encore fait, à télécharger notre guide « <a href="/guide-youtube/" rel="nofollow" target="_blank">Accompagnez le développement de votre bébé étape par étape</a>« . Et pour ne rater aucune de nos prochaines vidéos, abonnez-vous à ma <a href="https://www.youtube.com/+EduquerdifferemmentBlog?sub_confirmation=1" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">chaîne YouTube</a> ! Alors comme je le disais j’ai été surpris par le nombre d’enfants qui regardent les téléphones de leurs parents ou même l’ipad avec les écouteurs dans les oreilles quand ils sont au restaurant. Donc, je vais vous donner des idées pour aller au restaurant avec votre enfant sans lui faire regarder les écrans. Les écrans, c’est à regarder à petites doses et pas avant 3 ans. Je ne sais pas si vous connaissez mais il y a des balises qui ont été inventées par Serge Tisseron. C’est les balises 3- 6- 9-12, c’est à dire : <ul> <li>pas de télé avant 3 ans</li> <li>pas de jeux vidéo avant 6 ans</li> <li>pas d’Internet avant 9 ans</li> <li>pas de réseaux sociaux avant 12 ans</li> </ul> Si vous ne connaissez pas ces balises, je vous invite à regarder <a href="/regle-3-6-9-12-ecrans/" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">ma vidéo où j’explique tout ceci</a>. Allez tout de suite regarder notre vidéo et vous revenez juste après ! Voilà ! Vous avez vu notre vidéo donc vous connaissez un petit peu mieux les balises 3- 6- 9-12. Elles préconisent de ne pas faire regarder la télé avant 3 ans aux enfants. Pourtant, en tout cas dans notre entourage, c’est assez peu respectée. D’ailleurs, ce n’est pas parce que vous avez passé la barre des 3 ans qu’il faut garder la télé à tout va. Même à partir 3 ans c’est un tout petit peu de télé, entre 20 et 30 minutes. Donc, si vous allez au restaurant pendant une heure et demie, que votre enfant regarde un écran pendant une heure, il a déjà dépassé deux fois la dose d’écran par jour. Je vais vous donner des idées pour aller au restaurant avec votre enfant et qu’il s’amuse quand même. Si vous avez la possibilité, je ne pense pas que ce soit le cas partout, en tout cas avec Carole on a habité pendant longtemps à Paris et maintenant on habite à Amsterdam aux Pays-Bas et c’est aussi le cas, je parle des restos « kids friendly« . J’imagine qu’il y en a ailleurs qu’à Paris, peut-être pas en rase campagne mais sûrement ailleurs qu’à Paris. Si vous en connaissez, donnez les noms en commentaire 😉 Je vais mettre plusieurs adresses de restos « kids friendly » dans la description sous la vidéo, n’hésitez pas à aller les voir si vous êtes parisien. <h2>Qu’est-ce un restaurant « kids friendly » ?</h2> Ce sont des restaurants qui sont faits pour les enfants. C’est à dire que c’est un restaurant où vous, vous pouvez manger et l’enfant lui va s’éclater parce qu’il y a des jeux. Il va pouvoir courir, il va pouvoir jouer, souvent il y a des salles dédiés, des salles où l’enfant peut jouer sans perturber le restaurant. Il y a souvent plein de jeux, des Legos, des Playmobils, des tours de cube, des cahiers de coloriage… Bref, il y a plein de choses pour les enfants. On a testé ces restos plusieurs fois avec Carole, c’est vraiment super. Donc si vous en avez près de chez vous, n’hésitez pas à y aller, vous n’allez pas le regretter. Vous allez passer un super moment, que ce soit avec votre mari, avec votre femme, avec votre copain, avec des amis, avec votre famille… <h2>Amener les jouets au restaurant</h2> Si vous habitez dans un endroit où il n’y a pas de restaurants kids friendly, ne vous inquiétez pas, vous pouvez quand même aller au restaurant. Et pourquoi ? Car en fait, il suffit d’amener les jouets avec vous. C’est aussi simple que ça, on le fait régulièrement. Quand on se balade en ville on a tout le temps à sac à dos avec nous, pour mettre une gourde d’eau, le goûter, les couches… Gabrielle a vite voulu faire comme nous, du coup nous lui avons acheté un sac à dos. Donc maintenant lorsqu’on se balade, elle prend toujours son sac à dos avec elle et choisit les jouets qu’elle veut mettre dedans pour jouer. Dans ce sac à dos, vous pouvez être plein de trucs et même si votre enfant n’a pas de sac à dos, vous pouvez mettre dans le vôtre. Quels jouets pouvez-vous amener avec vous ? Des jouets qui ne prennent pas place mais qui plaisent à votre enfant. C’est pour ça que c’est important de laisser votre enfant choisir les jouets qu’il veut amener avec lui. Comme c’est lui qui les aura choisi, il sait que ces jouets vont l’intéresser. Si vous choisissez les jouets à sa place, vous n’êtes pas sûr qu’ils vont lui plaire. <h3>Les jeux imaginatifs</h3> <h4>Les Playmobil</h4> Vous pouvez amener tout simplement des petits Playmobil comme ceux là. Ce sont des Playmobil 1-3 ans. Ils n’ont pas petites pièces, ils peuvent juste s’asseoir et c’est tout. Les cheveux ne peuvent pas s’enlever, ils ne peuvent pas bouger les mains. C’est très sympa pour commencer. Si votre enfant a moins de 3 ans, ce sont les premiers Playmobil. Si votre enfant est un petit peu plus grand, il y a bien sûr les Playmobil avec lesquels vous sûrement joué, en tout cas moi quand j’étais enfant je les adorais ces Playmobil. J’ai joué pendant des heures et des heures, je me suis raconté des centaines d’histoires avec ces Playmobil. Je suis sûr que ça va être pareil pour votre enfant. Vous allez au restaurant vous amenez quelques Playmobil et il va jouer comme un fou sur la table à côté de vous à se raconter plein d’histoires. <h4>Les petites voitures</h4> Comme autre type de jouets, il y a bien sûr les petites voitures. Ça plait à tous les âges et ça ne prend pas de place dans le sac à dos. <h4>Les petits poneys</h4> Si votre enfant n’aime pas les petites voitures mais qu’il préfère les petits poneys comme Gabrielle… Et bien voilà, vous amenez les petits poneys. Dans un sac à dos ça ne prend pas de place et votre enfant va s’éclater avec. Il y a ce genre de petits poneys ou les petits poneys Schleich. Chez Schleich il n’y a pas que les petits poneys, il y a toute une gamme d’animaux : le cochon, la vache et tous les animaux imaginables. Je suis sûr que votre enfant va s’éclater avec ça aussi. N’hésitez pas à amener ce genre de petits jouets au restaurant. Une fois que votre enfant a mangé ou entre les plats, quand il commence à s’ennuyer, vous pouvez sortir ces jouets, il va jouer avec et vous, vous pourrez discuter. <h4>Le doudou</h4> Autre idée, il y a bien sûr le doudou. Quand votre enfant commence à fatiguer, vous sortez son doudou, il le réconfortera. <h4>Les livres</h4> Ensuite, vous pouvez bien sûr amener des petits livres. Vous voyez ce petit livre, il fait 20 cm de côté. Vous n’avez pas besoin d’amener toute la caisse de livres ou des livres immenses. Vous emmenez quelques petits livres comme celui là ou celui là. On vous a déjà parlé sur le blog de <a href="/livres-pour-enfants/" rel="nofollow" target="_blank">super livres qu’on a déjà lu et expérimenté avec Gabrielle</a>. Vous amenez ce genre de choses avec vous au restaurant et hop ! votre enfant va se mettre à lire ou regarder les images s’il ne sait pas encore lire et tout le monde est content. <h4>Les cahiers de coloriages</h4> Et enfin, dernière chose, je sais que dans beaucoup de restaurants ils le font déjà, en tout cas quand on est allé à Chicago c’était systématique. Ici à Amsterdam c’est aussi très régulièrement. Mais même si le restaurant il ne vous amène pas de crayons de couleur et un cahier pour colorier, ce n’est pas grave, vous pouvez l’amener vous même ! Vous voyez, vous amenez un petit cahier de coloriage et bien sûr des crayons de couleurs et hop ! votre enfant va se mettre à jouer avec ça et vous allez être tranquille et lui aussi. Voilà, en tout cas l’idée quand vous allez au restaurant c’est d’amener quelques jouets avec vous pour que votre enfant ne s’ennuie pas, qu’il ne soit pas tout le temps derrière vous à dire « maman j’en ai marre », « papa je veux rentrer », « j’en ai marre, je m’ennuie, j’ai envie de courir »… Non, amenez des jouets avec vous, comme ça, il peut jouer, il est content et vous aussi. Voilà, j’espère que cette vidéo vous a plu, si c’est le cas partagez à vos amis. Et je vous invite à télécharger notre guide « <a href="/guide-youtube/" rel="nofollow" target="_blank">Accompagnez le développement de votre bébé étape par étape</a> » et à vous abonner à <a href="https://www.youtube.com/+EduquerdifferemmentBlog?sub_confirmation=1" rel="nofollow" target="_blank">ma chaîne YouTube</a> ! 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[Vidéo] Comment occuper son enfant au restaurant sans smartphone

Le temps est une notion abstraite difficile à comprendre pour un enfant.Heureusement, la poutre du temps, un outil issue de la pensée Montessori, facilite cet apprentissage. Dans cette vidéo, nous vous présentons la poutre du temps que nous avons accrochée chez nous et qui a permis à notre fille de mieux comprendre la notion de temps qui passe et la notion de jours. Nous avons trouvé cette poutre du temps dans le livre Balthazar et le temps qui passe, un superbe livre (comme tous les Balthazar) dont on vous reparlera très bientôt ! Que pensez-vous de cette vidéo ?Laissez-nous votre avis en commentaire ! Nous le lirons avec plaisir 🙂 Vous avez aimé cette vidéo ?Abonnez-vous à la chaîne YouTube pour n’en manquez aucune ! Vous pouvez également écouter cette vidéo en podcast ! Ou lire la transcription texte Bonjour je suis Antoine du blog Éduquer différemment. Aujourd’hui je vais vous parler d’un outil tout simple pour faire comprendre aux enfants la notion de temps, il s’agit de la poutre du temps Montessori. Mais avant de vous parler de ça vous pouvez, si ce n’est pas encore fait, télécharger notre guide Accompagner le développement de votre bébé étape par étape en cliquant sur ce lien. Et pour ne manquer aucune de nos prochaines vidéos abonnez-vous à notre chaîne YouTube ! Voilà, comme je vous le disais, il s’agit de la poutre du temps.Il s’agit d’un énorme morceau de papier de 5 à 6 mètres contenant tous les jours de l’année.Le jour actuel est indiqué, nous avons choisi une petite pince à linge pour le représenter. Par exemple aujourd’hui nous sommes samedi donc la pince à linge est sur le samedi.Sur cet énorme bout de papier on va indiquer tous les événements remarquables de l’année et cela permettra à l’enfant de comprendre où il se situe dans le temps par rapport à ces événements. Par exemple, nous avons mis une petite flèche sur le vendredi parce qu’hier, vendredi, c’était le premier jour de vacances de Carole et Gabrielle. Ce marqueur temporel indique le premier jour des vacances pour Gabrielle. Nous avons commencé la poutre du temps à peu près début août, tous les jours Gabrielle a déplacé la pince à linge, et plus on se rapprochait de la date des vacances plus elle était contente. Elle était même ravie. Sur cette poutre du temps, vous pouvez indiquer tous les événements de l’année remarquables qui vont se passer.Personnellement nous avons indiqué le premier jour des vacances, après au mois de septembre nous allons en weekend à Paris, du coup nous allons aussi l’indiquer. Vous pouvez aussi indiquer les anniversaires, les grands événements comme Noël, Pâques, Halloween, etc.Vous pouvez aller plus loin en ajoutant les rendez-vous chez le dentiste, chez le médecin, la rentrée, etc.Attention par contre à ne pas indiquer plus de 3 prochains événements en même temps pour ne pas embrouiller l’enfant. L’enfant déplace chaque jour le marqueur, pour nous la pince à linge, pour savoir quel est le jour actuel. Cela lui permet de se repérer dans le temps et de savoir dans combien de temps va arriver le prochain évènement. Sur la poutre du temps les weekends sont également indiqués d’une couleur différente, ici en bleu. C’est un repère de plus pour que l’enfant arrive à se situer dans la semaine.Le lundi, l’enfant sait qu’il reste encore 5 dodos avant d’arriver au weekend, jours où papa et maman ne travaillent pas (dans le cas d’un travail de bureau) et d’être tous ensemble réunis. Le dimanche, l’enfant sait que demain il retourne à l’école ou peut-être à la crèche ou chez la nounou. On connaissait déjà la poutre du temps, c’est un outil qui est issu de la pédagogie Montessori, mais on ne l’avait jamais mis en place. En fait c’est en achetant le superbe livre Balthazar et le temps qui passe, que nous l’avons découverte, car un exemplaire est donné avec le livre. Nous voulions vous parler de cette poutre du temps Montessori et également d’une petite poutre du temps que nous avons créé nous-même pour Gabrielle. Nous avons créé une 2ème poutre du temps, axée sur la journée, que nous avons accroché sous la poutre du temps Montessori centrée sur l’année.Gabrielle nous demandait régulièrement « Est-ce qu’on est le matin ? », « Est-ce qu’on est l’après-midi ? », « Est-ce qu’on est le soir ? », elle ne savait pas très bien se repérer dans la journée. C’est pour cela que nous avons créé une petite poutre du temps pour la journée.On l’a divisé en plusieurs sections : le réveil suivi du petit-déjeuner, ensuite le matin, le déjeuner, l’après-midi, le goûter, la fin d’après-midi, le dîner et la nuit.Notre fille ne déplace pas la pince à linge à chaque moment de la journée car elle est souvent occupée ou ni pense pas mais elle l’a met tous les matins sur le réveil et la change de place lorsqu’elle y pense. C’est une petite astuce toute bête, ça a pris 30 minutes à Carole et Gabrielle de la dessiner et maintenant Gabrielle se repère beaucoup mieux dans la journée ! On pense que cette poutre du temps juste centrée sur la journée est un très bon complément à la poutre du temps sur l’année. Voilà, ce sont deux outils qui permettent à l’enfant de se repérer dans le temps et de mieux comprendre cette notion de temps qui passe. Comme je vous le disais, chaque weekend est indiqué en bleu et au dessus des jours sont indiqués les mois.À chaque fois que vous arrivez au premier du mois, vous collez la petite étiquette du mois correspondant au mois, Août par exemple. Avec la poutre du temps livrée avec le livre « Balthazar et le temps qui passe » il y a des petites indications à côté du nom du mois, pour le mois d’Août c’est une framboise.De la même façon, au-dessus des jours il y a une bande à colorier. Nous avons colorier l’été en rouge, puis quand viendra l’automne on coloriera la bande en marron.Ce sont des petits détails qui permettent à l’enfant de se repérer au niveau des saisons. La poutre du temps du livre Balthazar et le temps qui passe est livrée avec seulement 7 petites étiquettes représentant les 7 jours de la semaine, comme exemple. En théorie, on est censé imprimer ces petites étiquettes et l’enfant colle tous les jours l’étiquette du jour de la semaine correspondant au jour auquel on est.Personnellenent cela ne nous plaisait pas, on n’avait pas envie d’imprimer les 365 étiquettes qu’il faut pour l’année.Au début nous avons commencé à barrer les jours, puis on a quand même collé les étiquettes pour faire comme indiquait le livre mais cela ne nous plaisait pas.Finalement on a choisi d’écrire manuellement tous les jours de l’année et d’utiliser une petite pince à linge pour déplacer chaque jour. C’est notre style. Après, faites exactement comme vous voulez, vous pouvez bien plus personnaliser la frise, faites comme vous voulez, à chacun de trouver son style.De notre côté, on aimait bien la pince à linge parce qu’on l’utilise déjà ailleurs.On a une semainier qui est affiché sur le frigo et qui a déjà une pince à linge donc Gabrielle connait très bien le principe. C’est pour cela qu’on a décidé de la réutiliser ici. Voilà, j’espère que cet outil pour aider votre enfant à appréhender le temps vous a plu, n’hésitez pas à télécharger notre guide Accompagnez le développement de votre enfant étape par étape et bien sûr à vous abonner à notre chaîne Youtube pour ne manquer aucune des prochaines vidéos ! À bientôt pour de nouvelles vidéos !   &gt; Continuer la lecture avec l’article Comprendre le temps avec le livre Balthazar et le temps qui passe L’article [Vidéo] Comprendre la notion de temps grâce à la poutre du temps Montessori est apparu en premier sur Éduquer différemment.

Le temps est une notion abstraite difficile à comprendre pour un enfant. Heureusement, la poutre du temps, un outil issue de la pensée Montessori, facilite cet apprentissage. Dans cette vidéo, nous vous présentons la poutre du temps que nous avons accrochée chez nous et qui a permis à notre fille de mieux comprendre la notion de temps qui passe et la notion de jours. Nous avons trouvé cette poutre du temps dans le livre <a href="/balthazar-et-le-temps-qui-passe/" rel="noreferrer noopener nofollow" target="_blank">Balthazar et le temps qui passe</a>, un superbe livre (comme tous les Balthazar) dont on vous reparlera très bientôt ! Que pensez-vous de cette vidéo ? Laissez-nous votre avis en commentaire ! Nous le lirons avec plaisir 🙂 Vous avez aimé cette vidéo ? <a href="https://www.youtube.com/channel/UCdcBlgqhro9louE_3f0mLYg?sub_confirmation=1" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Abonnez-vous à la chaîne YouTube</a> pour n’en manquez aucune ! Vous pouvez également écouter cette vidéo en podcast ! Ou lire la transcription texte Bonjour je suis Antoine du blog Éduquer différemment. Aujourd’hui je vais vous parler d’un outil tout simple pour faire comprendre aux enfants la notion de temps, il s’agit de la poutre du temps Montessori. Mais avant de vous parler de ça vous pouvez, si ce n’est pas encore fait, télécharger notre guide <a href="/guide-youtube/" rel="nofollow" target="_blank">Accompagner le développement de votre bébé étape par étape</a> en cliquant sur ce lien. Et pour ne manquer aucune de nos prochaines vidéos abonnez-vous à <a href="https://www.youtube.com/+EduquerdifferemmentBlog?sub_confirmation=1" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">notre chaîne YouTube</a> ! Voilà, comme je vous le disais, il s’agit de la poutre du temps. Il s’agit d’un énorme morceau de papier de 5 à 6 mètres contenant tous les jours de l’année. Le jour actuel est indiqué, nous avons choisi une petite pince à linge pour le représenter. Par exemple aujourd’hui nous sommes samedi donc la pince à linge est sur le samedi. Sur cet énorme bout de papier on va indiquer tous les événements remarquables de l’année et cela permettra à l’enfant de comprendre où il se situe dans le temps par rapport à ces événements. Par exemple, nous avons mis une petite flèche sur le vendredi parce qu’hier, vendredi, c’était le premier jour de vacances de Carole et Gabrielle. Ce marqueur temporel indique le premier jour des vacances pour Gabrielle. Nous avons commencé la poutre du temps à peu près début août, tous les jours Gabrielle a déplacé la pince à linge, et plus on se rapprochait de la date des vacances plus elle était contente. Elle était même ravie. Sur cette poutre du temps, vous pouvez indiquer tous les événements de l’année remarquables qui vont se passer. Personnellement nous avons indiqué le premier jour des vacances, après au mois de septembre nous allons en weekend à Paris, du coup nous allons aussi l’indiquer. Vous pouvez aussi indiquer les anniversaires, les grands événements comme Noël, Pâques, Halloween, etc. Vous pouvez aller plus loin en ajoutant les rendez-vous chez le dentiste, chez le médecin, la rentrée, etc. Attention par contre à ne pas indiquer plus de 3 prochains événements en même temps pour ne pas embrouiller l’enfant. L’enfant déplace chaque jour le marqueur, pour nous la pince à linge, pour savoir quel est le jour actuel. Cela lui permet de se repérer dans le temps et de savoir dans combien de temps va arriver le prochain évènement. Sur la poutre du temps les weekends sont également indiqués d’une couleur différente, ici en bleu. C’est un repère de plus pour que l’enfant arrive à se situer dans la semaine. Le lundi, l’enfant sait qu’il reste encore 5 dodos avant d’arriver au weekend, jours où papa et maman ne travaillent pas (dans le cas d’un travail de bureau) et d’être tous ensemble réunis. Le dimanche, l’enfant sait que demain il retourne à l’école ou peut-être à la crèche ou chez la nounou. On connaissait déjà la poutre du temps, c’est un outil qui est issu de la pédagogie Montessori, mais on ne l’avait jamais mis en place. En fait c’est en achetant le superbe livre Balthazar et le temps qui passe, que nous l’avons découverte, car un exemplaire est donné avec le livre. Nous voulions vous parler de cette poutre du temps Montessori et également d’une petite poutre du temps que nous avons créé nous-même pour Gabrielle. Nous avons créé une 2ème poutre du temps, axée sur la journée, que nous avons accroché sous la poutre du temps Montessori centrée sur l’année. Gabrielle nous demandait régulièrement « Est-ce qu’on est le matin ? », « Est-ce qu’on est l’après-midi ? », « Est-ce qu’on est le soir ? », elle ne savait pas très bien se repérer dans la journée. C’est pour cela que nous avons créé une petite poutre du temps pour la journée. On l’a divisé en plusieurs sections : le réveil suivi du petit-déjeuner, ensuite le matin, le déjeuner, l’après-midi, le goûter, la fin d’après-midi, le dîner et la nuit. Notre fille ne déplace pas la pince à linge à chaque moment de la journée car elle est souvent occupée ou ni pense pas mais elle l’a met tous les matins sur le réveil et la change de place lorsqu’elle y pense. C’est une petite astuce toute bête, ça a pris 30 minutes à Carole et Gabrielle de la dessiner et maintenant Gabrielle se repère beaucoup mieux dans la journée ! On pense que cette poutre du temps juste centrée sur la journée est un très bon complément à la poutre du temps sur l’année. Voilà, ce sont deux outils qui permettent à l’enfant de se repérer dans le temps et de mieux comprendre cette notion de temps qui passe. Comme je vous le disais, chaque weekend est indiqué en bleu et au dessus des jours sont indiqués les mois. À chaque fois que vous arrivez au premier du mois, vous collez la petite étiquette du mois correspondant au mois, Août par exemple. Avec la poutre du temps livrée avec le livre « Balthazar et le temps qui passe » il y a des petites indications à côté du nom du mois, pour le mois d’Août c’est une framboise. De la même façon, au-dessus des jours il y a une bande à colorier. Nous avons colorier l’été en rouge, puis quand viendra l’automne on coloriera la bande en marron. Ce sont des petits détails qui permettent à l’enfant de se repérer au niveau des saisons. La poutre du temps du livre Balthazar et le temps qui passe est livrée avec seulement 7 petites étiquettes représentant les 7 jours de la semaine, comme exemple. En théorie, on est censé imprimer ces petites étiquettes et l’enfant colle tous les jours l’étiquette du jour de la semaine correspondant au jour auquel on est. Personnellenent cela ne nous plaisait pas, on n’avait pas envie d’imprimer les 365 étiquettes qu’il faut pour l’année. Au début nous avons commencé à barrer les jours, puis on a quand même collé les étiquettes pour faire comme indiquait le livre mais cela ne nous plaisait pas. Finalement on a choisi d’écrire manuellement tous les jours de l’année et d’utiliser une petite pince à linge pour déplacer chaque jour. C’est notre style. Après, faites exactement comme vous voulez, vous pouvez bien plus personnaliser la frise, faites comme vous voulez, à chacun de trouver son style. De notre côté, on aimait bien la pince à linge parce qu’on l’utilise déjà ailleurs. On a une semainier qui est affiché sur le frigo et qui a déjà une pince à linge donc Gabrielle connait très bien le principe. C’est pour cela qu’on a décidé de la réutiliser ici. Voilà, j’espère que cet outil pour aider votre enfant à appréhender le temps vous a plu, n’hésitez pas à télécharger notre guide <a href="/guide-youtube/" rel="nofollow" target="_blank">Accompagnez le développement de votre enfant étape par étape</a> et bien sûr à vous abonner à <a href="https://www.youtube.com/+EduquerdifferemmentBlog?sub_confirmation=1" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">notre chaîne Youtube</a> pour ne manquer aucune des prochaines vidéos ! À bientôt pour de nouvelles vidéos ! &gt; Continuer la lecture avec l’article <a href="/balthazar-et-le-temps-qui-passe/" rel="nofollow" target="_blank">Comprendre le temps avec le livre </a><a href="/balthazar-et-le-temps-qui-passe/" rel="nofollow" target="_blank">Balthazar et le temps qui passe</a> L’article <a href="https://eduquer-differemment.com/poutre-du-temps-montessori/" rel="nofollow" target="_blank">[Vidéo] Comprendre la notion de temps grâce à la poutre du temps Montessori</a> est apparu en premier sur <a href="https://eduquer-differemment.com" rel="nofollow" target="_blank">Éduquer différemment</a>.

[Vidéo] Comprendre la notion de temps grâce à la poutre du temps Montessori

La psychopédagogie positive est une manière, relativement récente, d’accompagner les enfants dans leurs apprentissages de manière personnalisée et globale.Grâce à des outils et des techniques, le psychopédagogue va aider l’enfant à se connaître, à connaître son fonctionnement et à trouver sa méthode d’apprentissage. Aude, praticienne en psychopédagogie positive, nous explique tout de cette façon d’accompagner les enfants dans cette interview. Le blog de Aude, Apprendre avec plaisirLa chaîne YouTube de AudeLe guide J’aime faire mes devoirs Que pensez-vous de cette vidéo ?Laissez-nous votre avis en commentaire ! Nous le lirons avec plaisir 🙂 Vous avez aimé cette vidéo ?Abonnez-vous à la chaîne YouTube pour n’en manquez aucune ! Vous pouvez également écouter cette vidéo en podcast ! Ou lire la transcription texte Bonjour je suis Antoine du blog Éduquer différemment.Bienvenue parmi nous. Aujourd’hui je suis avec Aude, praticienne en psychopédagogie positive. Aude est là pour nous expliquer ce qu’est la psychopédagogie positive car j’imagine que beaucoup de gens parmi nous ne savent pas ce qu’est cette nouvelle discipline. Aude :La psychopédagogie positive comme son nom l’indique lie deux choses : la pédagogie, qui est apprendre à mieux se connaître, à connaître son fonctionnement, comment on apprend et ensuite des outils de psychologie positive pour retrouver confiance en soi, l’estime de soi et se développer de manière plus sereine dans la vie.  Comment savoir, Aude, qu’on peut aller voir un psychopédagogue ? Alors, le métier de psychopédagogue est assez large, il touche pas mal de personnes.On peut y aller qu’on soit un adulte ou qu’on soit un enfant. On va travailler sur la façon d’apprendre pour l’améliorer.Donc ça touche tous les âges, qu’on soit un enfant dès la fin de la maternelle jusqu’au lycée ou même étudiant, on peut aller voir un psychopédagogue.On va travailler différentes choses, déjà on va apprendre à se connaître, à savoir quelle est notre fonctionnement, identifier les méthodes qui nous conviennent le mieux pour faciliter notre apprentissage. Par exemple, ça peut concerner des lycéens pour les préparations examen du bac, pour apprendre à gérer son stress, ou pour avoir de nouveaux outils pour faire ses révisions plus facilement et de manière plus synthétique et plus efficace. Ça concerne aussi des adultes qui vont en formation dans un nouveau travail ou qui veulent se former à de nouvelles méthodes. Et puis, bien sûr, ça touche les enfants à partir de 5, 6 ans jusqu’au collégien. La psychopédagogie positive allie plusieurs choses, c’est ce que je disais : des méthodes pour trouver celle qui va nous convenir le mieux et puis aussi, toute une palette depuis la gestion des émotions et du stress, la confiance en soi, parce qu’évidemment dans les apprentissages savoir comment fonctionne c’est bien mais être disponible dans sa tête et dans ses émotions pour pouvoir apprendre pleinement c’est mieux. Pour résumer, tout le monde peut aller voir un psychopédagogue, à partir d’environ 5 ans. Il n’y a pas d’âge limite puisque ça peut concerner des gens qui travaillent, qui sont en formation et qui ont besoin d’avoir des techniques pour faciliter leur apprentissage. Lorsqu’on est dans le monde du travail et qu’on doit reprendre les formations ou les études, avoir des outils qui vont permettre d’être plus efficace c’est important.  Et tu me disais tout à l’heure que les enfants DYS pouvez aller voir des psychopédagogue  Bien sûr ! On a toute une palette d’outils qui va nous permettre de suivre et aider ces enfants qui ont des troubles des apprentissages. Les enfants qui sont un petit peu différents, si on peut dire, dans le milieu scolaire c’est compliqué, ils ne sont pas bien entendus et ils ont besoin d’un accompagnement plus particulier. Donc c’est conseillé d’aller voir une psychopédagogue.C’est aussi valable pour les enfants EIP, les enfants intellectuellement précoces, qui ont une façon d’apprendre différente. Avec des outils et notre suivi, on va les mettre en meilleure condition pour leurs apprentissages. Aude a aussi un blog qui s’appelle Apprendre avec plaisir dans lequel elle donne des conseils. Et en plus d’être praticienne en psychopédagogie positive tu es coach en développement personnel Oui tout à fait. J’ai souhaité avant les deux casquettes car pour moi c’était complémentaire.Déjà parce que quand on reçoit des jeunes enfants, qui sont en maternelle ou même au collège, on reçoit aussi les parents parce que quand on rencontre des difficultés dans les apprentissages scolaires forcément elles ont une incidence à la maison. Donc en fait c’est un accompagnement de la famille.Pour moi être coach en développement personnel ça me permettait aussi de pouvoir distiller certaines choses aux parents. Après il y a un autre aspect du coaching en développement personnel où j’accompagne des adultes. Ça n’a rien à voir avec les enfants ce sont des adultes qui sont à un moment charnière de leur vie où il y a un changement ou qui sentent qu’il y a un blocage et qui ont envie d’améliorer les choses. Le coaching va permettre ça puisqu’on va travailler pour détecter les causes de ce blocage et on va dénouer ce qui bloque. Ce qui est ce qui est toujours mis en avant dans le coaching c’est qu’on est 100% responsable de sa vie. C’est vrai que parfois ça choque les gens. Mais en fait quand il y a une situation qui arrive ou un événement qu’on ne maîtrise pas, en fonction du choix qu’on fait face à cette situation le résultat va être différent. Donc c’est à partir de ce moment-là qu’on dit on est 100 % responsable de sa vie puisque en fonction du choix qu’on fait le résultat sera différent. On peut donc choisir de subir où on peut choisir de le prendre sous un autre angle et de changer la situation  Aude, tu as un blog, apprendre-avec-plaisir.fr sur lequel tu donnes des conseils. Est-ce que tu peux nous en parler ? Oui, j’ai écrit plusieurs articles où il y a des conseils notamment sur l’hygiène de vie parce que l’hygiène de vie est très importante dans les apprentissages. Par hygiène de vie je veux dire, le fait de boire, je parle aussi du sommeil, des écrans… J’aborde aussi le fait qu’on est pas seulement un cerveau en tant qu’être humain on est aussi un cœur et un corps. Donc pour apprendre on a besoin de bouger et on n’est plus disponible pour apprendre quand on sait gérer ses émotions. Donc voilà on est un ensemble. Je fais aussi des vidéos sur une chaîne Youtube où je montre des exercices et où je donne des conseils pour faciliter les apprentissages. Et tu offres aussi un guide ? Oui, ça s’appelle J’aime faire mes devoirs ! C’est un guide pratique à l’attention des parents pour que le moment des devoirs soit plus agréable et soit moins un moment de conflit. Antoine :Très intéressant car je pense que les devoirs sont une source de conflit dans beaucoup de maisons. Merci d’avoir été avec nous. Aude, merci de tous ces conseils. Vous pouvez également retrouver une autre vidéo de Aude en intégralité où elle donne encore plus de conseils et de techniques pour être bien avec ses enfants et les aider à prendre confiance en eux en téléchargeant notre pack de fiches conseils sur l’éducation positive. Vous pouvez aussi télécharger notre guide Accompagner le développement de votre bébé étape par étape !Merci à vous tous, n’hésitez pas à vous abonner à notre chaîne Youtube pour ne manquer aucune vidéo !   &gt; Continuer la lecture avec l’article Comment favoriser l’apprentissage grâce aux périodes sensibles L’article [Vidéo] Psychopédagogie positive : les conseils de Aude est apparu en premier sur Éduquer différemment.

La psychopédagogie positive est une manière, relativement récente, d’accompagner les enfants dans leurs apprentissages de manière personnalisée et globale. Grâce à des outils et des techniques, le psychopédagogue va aider l’enfant à se connaître, à connaître son fonctionnement et à trouver sa méthode d’apprentissage. Aude, praticienne en psychopédagogie positive, nous explique tout de cette façon d’accompagner les enfants dans cette interview. Le blog de Aude, <a href="http://apprendre-avec-plaisir.fr/" rel="noreferrer noopener nofollow" target="_blank">Apprendre avec plaisir</a> La <a href="https://www.youtube.com/channel/UCJXJIgnCEyLT7rn7QeXi0vA" rel="nofollow" target="_blank">chaîne YouTube de Aude</a> Le guide <a href="http://apprendre-avec-plaisir.fr/yt-jaime-faire-mes-devoirs/" rel="nofollow" target="_blank">J’aime faire mes devoirs</a> Que pensez-vous de cette vidéo ? Laissez-nous votre avis en commentaire ! Nous le lirons avec plaisir 🙂 Vous avez aimé cette vidéo ? <a href="https://www.youtube.com/channel/UCdcBlgqhro9louE_3f0mLYg?sub_confirmation=1" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Abonnez-vous à la chaîne YouTube</a> pour n’en manquez aucune ! Vous pouvez également écouter cette vidéo en podcast ! Ou lire la transcription texte Bonjour je suis Antoine du blog Éduquer différemment. Bienvenue parmi nous. Aujourd’hui je suis avec Aude, praticienne en psychopédagogie positive. Aude est là pour nous expliquer ce qu’est la psychopédagogie positive car j’imagine que beaucoup de gens parmi nous ne savent pas ce qu’est cette nouvelle discipline. Aude : La psychopédagogie positive comme son nom l’indique lie deux choses : la pédagogie, qui est apprendre à mieux se connaître, à connaître son fonctionnement, comment on apprend et ensuite des outils de psychologie positive pour retrouver confiance en soi, l’estime de soi et se développer de manière plus sereine dans la vie. Comment savoir, Aude, qu’on peut aller voir un psychopédagogue ? Alors, le métier de psychopédagogue est assez large, il touche pas mal de personnes. On peut y aller qu’on soit un adulte ou qu’on soit un enfant. On va travailler sur la façon d’apprendre pour l’améliorer. Donc ça touche tous les âges, qu’on soit un enfant dès la fin de la maternelle jusqu’au lycée ou même étudiant, on peut aller voir un psychopédagogue. On va travailler différentes choses, déjà on va apprendre à se connaître, à savoir quelle est notre fonctionnement, identifier les méthodes qui nous conviennent le mieux pour faciliter notre apprentissage. Par exemple, ça peut concerner des lycéens pour les préparations examen du bac, pour apprendre à gérer son stress, ou pour avoir de nouveaux outils pour faire ses révisions plus facilement et de manière plus synthétique et plus efficace. Ça concerne aussi des adultes qui vont en formation dans un nouveau travail ou qui veulent se former à de nouvelles méthodes. Et puis, bien sûr, ça touche les enfants à partir de 5, 6 ans jusqu’au collégien. La psychopédagogie positive allie plusieurs choses, c’est ce que je disais : des méthodes pour trouver celle qui va nous convenir le mieux et puis aussi, toute une palette depuis la gestion des émotions et du stress, la confiance en soi, parce qu’évidemment dans les apprentissages savoir comment fonctionne c’est bien mais être disponible dans sa tête et dans ses émotions pour pouvoir apprendre pleinement c’est mieux. Pour résumer, tout le monde peut aller voir un psychopédagogue, à partir d’environ 5 ans. Il n’y a pas d’âge limite puisque ça peut concerner des gens qui travaillent, qui sont en formation et qui ont besoin d’avoir des techniques pour faciliter leur apprentissage. Lorsqu’on est dans le monde du travail et qu’on doit reprendre les formations ou les études, avoir des outils qui vont permettre d’être plus efficace c’est important. Et tu me disais tout à l’heure que les enfants DYS pouvez aller voir des psychopédagogue Bien sûr ! On a toute une palette d’outils qui va nous permettre de suivre et aider ces enfants qui ont des troubles des apprentissages. Les enfants qui sont un petit peu différents, si on peut dire, dans le milieu scolaire c’est compliqué, ils ne sont pas bien entendus et ils ont besoin d’un accompagnement plus particulier. Donc c’est conseillé d’aller voir une psychopédagogue. C’est aussi valable pour les enfants EIP, les enfants intellectuellement précoces, qui ont une façon d’apprendre différente. Avec des outils et notre suivi, on va les mettre en meilleure condition pour leurs apprentissages. Aude a aussi un blog qui s’appelle Apprendre avec plaisir dans lequel elle donne des conseils. Et en plus d’être praticienne en psychopédagogie positive tu es coach en développement personnel Oui tout à fait. J’ai souhaité avant les deux casquettes car pour moi c’était complémentaire. Déjà parce que quand on reçoit des jeunes enfants, qui sont en maternelle ou même au collège, on reçoit aussi les parents parce que quand on rencontre des difficultés dans les apprentissages scolaires forcément elles ont une incidence à la maison. Donc en fait c’est un accompagnement de la famille. Pour moi être coach en développement personnel ça me permettait aussi de pouvoir distiller certaines choses aux parents. Après il y a un autre aspect du coaching en développement personnel où j’accompagne des adultes. Ça n’a rien à voir avec les enfants ce sont des adultes qui sont à un moment charnière de leur vie où il y a un changement ou qui sentent qu’il y a un blocage et qui ont envie d’améliorer les choses. Le coaching va permettre ça puisqu’on va travailler pour détecter les causes de ce blocage et on va dénouer ce qui bloque. Ce qui est ce qui est toujours mis en avant dans le coaching c’est qu’on est 100% responsable de sa vie. C’est vrai que parfois ça choque les gens. Mais en fait quand il y a une situation qui arrive ou un événement qu’on ne maîtrise pas, en fonction du choix qu’on fait face à cette situation le résultat va être différent. Donc c’est à partir de ce moment-là qu’on dit on est 100 % responsable de sa vie puisque en fonction du choix qu’on fait le résultat sera différent. On peut donc choisir de subir où on peut choisir de le prendre sous un autre angle et de changer la situation Aude, tu as un blog, <a href="http://apprendre-avec-plaisir.fr/" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">apprendre-avec-plaisir.fr</a> sur lequel tu donnes des conseils. Est-ce que tu peux nous en parler ? Oui, j’ai écrit plusieurs articles où il y a des conseils notamment sur l’hygiène de vie parce que l’hygiène de vie est très importante dans les apprentissages. Par hygiène de vie je veux dire, le fait de boire, je parle aussi du sommeil, des écrans… J’aborde aussi le fait qu’on est pas seulement un cerveau en tant qu’être humain on est aussi un cœur et un corps. Donc pour apprendre on a besoin de bouger et on n’est plus disponible pour apprendre quand on sait gérer ses émotions. Donc voilà on est un ensemble. Je fais aussi des vidéos sur <a href="https://www.youtube.com/channel/UCJXJIgnCEyLT7rn7QeXi0vA" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">une chaîne Youtube</a> où je montre des exercices et où je donne des conseils pour faciliter les apprentissages. Et tu offres aussi un guide ? Oui, ça s’appelle <a href="http://apprendre-avec-plaisir.fr/yt-jaime-faire-mes-devoirs/" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">J’aime faire mes devoirs !</a> C’est un guide pratique à l’attention des parents pour que le moment des devoirs soit plus agréable et soit moins un moment de conflit. Antoine : Très intéressant car je pense que les devoirs sont une source de conflit dans beaucoup de maisons. Merci d’avoir été avec nous. Aude, merci de tous ces conseils. Vous pouvez également retrouver une autre vidéo de Aude en intégralité où elle donne encore plus de conseils et de techniques pour être bien avec ses enfants et les aider à prendre confiance en eux en <a href="/kit-education-positive" rel="noreferrer noopener nofollow" target="_blank">téléchargeant notre pack de fiches conseils</a> sur l’éducation positive. Vous pouvez aussi télécharger notre guide <a href="/guide-youtube/" rel="nofollow" target="_blank">Accompagner le développement de votre bébé étape par étape</a> ! Merci à vous tous, n’hésitez pas à vous abonner à <a href="https://www.youtube.com/channel/UCdcBlgqhro9louE_3f0mLYg?sub_confirmation=1" rel="nofollow" target="_blank">notre chaîne Youtube</a> pour ne manquer aucune vidéo ! &gt; Continuer la lecture avec l’article <a href="/favoriser-apprentissage-periodes-sensibles/" rel="nofollow" target="_blank">Comment favoriser l’apprentissage grâce aux périodes sensibles</a> L’article <a href="https://eduquer-differemment.com/interview-psychopedagogie-positive/" rel="nofollow" target="_blank">[Vidéo] Psychopédagogie positive : les conseils de Aude</a> est apparu en premier sur <a href="https://eduquer-differemment.com" rel="nofollow" target="_blank">Éduquer différemment</a>.

[Vidéo] Psychopédagogie positive : les conseils de Aude

Lorsqu’on est en colère, il nous est impossible de réfléchir et de communiquer avec notre enfant.C’est un moment de stress et de tension pour soi mais également pour ceux qui sont à côté de nous. Une fois en colère, on peut vite dire des choses ou agir d’une manière que l’on regrettera ensuite. Il est donc important de retrouver son calme pour retrouver une ambiance sereine. Je vous livre dans cette vidéo 5 astuces pour faire baisser la pression et retrouver son calme lorsque l’on sent que notre colère arrive. Que pensez-vous de cette vidéo ?Laissez-nous votre avis en commentaire ! Nous le lirons avec plaisir 🙂 Vous avez aimé cette vidéo ?Abonnez-vous à la chaîne YouTube pour n’en manquez aucune ! Vous pouvez également écouter cette vidéo en podcast !   &gt; Continuer la lecture avec l’article Comment réagir lorsque mon bébé m’énerve L’article [Vidéo] 5 astuces pour gérer sa colère est apparu en premier sur Éduquer différemment.

Lorsqu’on est en colère, il nous est impossible de réfléchir et de communiquer avec notre enfant. C’est un moment de stress et de tension pour soi mais également pour ceux qui sont à côté de nous. Une fois en colère, on peut vite dire des choses ou agir d’une manière que l’on regrettera ensuite. Il est donc important de retrouver son calme pour retrouver une ambiance sereine. Je vous livre dans cette vidéo 5 astuces pour faire baisser la pression et retrouver son calme lorsque l’on sent que notre colère arrive. Que pensez-vous de cette vidéo ? Laissez-nous votre avis en commentaire ! Nous le lirons avec plaisir 🙂 Vous avez aimé cette vidéo ? <a href="https://www.youtube.com/channel/UCdcBlgqhro9louE_3f0mLYg?sub_confirmation=1" rel="noopener noreferrer nofollow" target="_blank">Abonnez-vous à la chaîne YouTube</a> pour n’en manquez aucune ! Vous pouvez également écouter cette vidéo en podcast ! &gt; Continuer la lecture avec l’article <a href="/comment-reagir-lorsque-mon-bebe-menerve/" rel="nofollow" target="_blank">Comment réagir lorsque mon bébé m’énerve</a> L’article <a href="https://eduquer-differemment.com/5-astuces-gerer-colere/" rel="nofollow" target="_blank">[Vidéo] 5 astuces pour gérer sa colère</a> est apparu en premier sur <a href="https://eduquer-differemment.com" rel="nofollow" target="_blank">Éduquer différemment</a>.

[Vidéo] 5 astuces pour gérer sa colère

Pour des enfants épanouis et des parents heureux

L’effet néfaste de la punition sur la relation parent/enfant a été mis en avant il y a de nombreuses années par de grands psychologues. Thomas Gordon, l’auteur des best-sellers Parents efficaces et Éduquer sans punir qui a vu de nombreux enfants être élevés de la sorte les décrit comme “intimidés, craintifs et nerveux par suite de ce “dressage à l’obéissance””.Ne pas utiliser de punition ne veut pas pour autant dire laisser l’enfant tout faire. Ce n’est pas parce que le parent n’utilise pas de punition que son enfant est libre de faire tout ce qu’il veut, qu’il est le « roi » comme on l’entend souvent. La punition est souvent utilisée comme dernier recours ou comme menace car le parent ne sait plus comment réagir ou comment « faire obéir » son enfant. Il en vient aussi à les utiliser car il a été élevé de cette manière et ne sait pas comment faire différemment.Et bien voici 10 pistes pour vous aider à ne pas/plus utiliser de punition !Vous préférez l’audio au texte ? Cet article est également disponible à l’écoute 🙂 1. Modifier l’environnementAfin d’éviter de toujours devoir rester derrière votre enfant et de lui dire Non à chaque fois qu’’il touche à quelque chose il est peut être temps pour vous de modifier son environnement et de revoir l’organisation de votre intérieur. C’est souvent plus facile et moins fatiguant à long terme que de changer votre enfant.Voici quelques pistes tirées de notre article 4 techniques pour éviter de dire NON inutilement à votre enfant : déplacer les objets fragiles en hauteur, fermer les placards…2. Expliquer et prévenir à l’avancePour qu’un enfant respecte une règle encore faut-il qu’il la connaisse ! Pour cela expliquez lui la règle et prévenez le à l’avance de son fonctionnement.Par exemple, chez nous, la règle suivante est en vigueur “Dessiner c’est sur le bureau”. Si la consigne n’est pas respectée, répétez la et accompagnez la d’un geste (comme de déplacer les crayons sur le bureau chez nous). Une fois la consigne bien intégrée, un rappel de seulement deux mots sera suffisant “Dessin, bureau”.3. Exprimer ses sentimentsL’enfant ne se rend pas toujours compte que son comportement a des répercutions sur les personnes qui l’entoure. Lui expliquer vos sentiments peut l’aider à en prendre conscience et le faire changer. Vous pouvez par exemple lui dire “Je ressens de la colère lorsque mes affaires sont abîmées.”4. Exprimer vos attentesTout comme un enfant ne peut pas respecter une règle qu’il ne connaît pas, un enfant ne pourra pas répondre à vos attentes si vous ne lui dites pas clairement ce que vous attendez de lui. Pour continuer sur l’exemple des livres, mes attentes peuvent s’exprimer ainsi : “J’attends à ce que lorsque tu utilises mes livres tu les remettes en place intacts”5. Proposer des alternativesUn enfant se sent frustré lorsqu’on lui interdit quelque chose. Lorsque c’est possible ne vous contentez pas d’interdire mais proposez lui des alternatives. Cela permettra de limiter les conflits et comblera les besoins de chacun.“Je ne suis pas d’accord pour que tu dessines par terre, par contre tu peux dessiner sur des feuilles ou sur ton cahier”6. Proposer des choixLes choix responsabilisent l’enfant et l’aident à se sentir important.“Veux-tu mettre tes tennis ou tes bottes ?”7. Exprimer sa confiance en l’enfantTout comme les choix, montrer à l’enfant que l’on a confiance en lui l’aide à se sentir important. Il aura à coeur de vous monter que vous avez raison de lui accorder votre confiance.“Je compte sur toi pour ranger le bureau après avoir dessiné”8. Laisser l’enfant proposer des solutionsUne nouvelle fois, vous montrez à l’enfant que son avis est important, vous ne le limitez pas à suivre vos ordres.“Que peut-on imaginer pour que tu puisses dessiner quand tu veux et que je sois sûr de ne pas retrouver des crayons par terre dans le salon ?”9. Laisser les conséquences naturelles se produireLorsque cela est possible, laisser les petits accidents liés au comportement de votre enfant se produire lui permettra de réfléchir aux conséquences de ses actes et de ne pas répéter ses erreurs.Par exemple, chez nous Gabrielle a récemment cassée ses lunettes et depuis elle nous en parle souvent. “Oh tes lunettes sont cassées… C’est dur de voir qu’elles sont cassées, tu ne peux plus les mettre. Tu sais quand tu tires fort dessus à l’envers les lunettes se cassent.”L’enfant comprend bien mieux pourquoi il ne faut pas jeter son jouet par terre si on le laisse en casser un une fois plutôt qu’en lui infligeant une punition ou en le grondant à chaque lancer de jouet.10. Discuter des conflitsDe discuter ensemble de conflits et de trouver ensemble les solutions permet de renforcer les liens de famille et que tout le monde soit satisfait.Pour cela, réunissez-vous, laissez chacun exprimer ses sentiment et cherchez ensemble une solution qui satisfasse tout le monde. Vous pouvez initier la discussion avec une question comme “Que peut-on imaginer pour que tu puisses utiliser tous les livres de la maison quand tu le souhaites et que je sois sûr de les retrouver bien rangé et intact ?”Cet article sur la résolution de conflit sans perdant basé sur la méthode de Thomas Gordon vous aidera sur ce dernier point.&gt; Continuer la lecture avec l’article Punir un enfant est-il nécessaire ?Pour aller plus loin sur le sujet de l’éducation sans récompense ni punition, je vous conseille la lecture des livres Éduquer sans punir (Thomas Gordon, lire ma chronique) et La Discipline Positive (Jane Nelsen)L’article 10 alternatives à la punition est apparu en premier sur Éduquer différemment.

L’effet néfaste de la punition sur la relation parent/enfant a été mis en avant il y a de nombreuses années par de grands psychologues. Thomas Gordon, l’auteur des best-sellers Parents efficaces et <a href="/eduquer-sans-punir-1/" rel="nofollow" target="_blank">Éduquer sans punir</a> qui a vu de nombreux enfants être élevés de la sorte les décrit comme “intimidés, craintifs et nerveux par suite de ce “dressage à l’obéissance””.Ne pas utiliser de punition ne veut pas pour autant dire laisser l’enfant tout faire. Ce n’est pas parce que le parent n’utilise pas de punition que son enfant est libre de faire tout ce qu’il veut, qu’il est le « roi » comme on l’entend souvent. La punition est souvent utilisée comme dernier recours ou comme menace car le parent ne sait plus comment réagir ou comment « faire obéir » son enfant. Il en vient aussi à les utiliser car il a été élevé de cette manière et ne sait pas comment faire différemment. Et bien voici 10 pistes pour vous aider à ne pas/plus utiliser de punition !Vous préférez l’audio au texte ? Cet article est également disponible à l’écoute 🙂 <h2>1. Modifier l’environnement</h2>Afin d’éviter de toujours devoir rester derrière votre enfant et de lui dire Non à chaque fois qu’’il touche à quelque chose il est peut être temps pour vous de modifier son environnement et de revoir l’organisation de votre intérieur. C’est souvent plus facile et moins fatiguant à long terme que de changer votre enfant. Voici quelques pistes tirées de notre article <a href="/comment-eviter-non-inutile-enfant/" rel="nofollow" target="_blank">4 techniques pour éviter de dire NON inutilement à votre enfant</a> : déplacer les objets fragiles en hauteur, fermer les placards…<h2>2. Expliquer et prévenir à l’avance</h2>Pour qu’un enfant respecte une règle encore faut-il qu’il la connaisse ! Pour cela expliquez lui la règle et prévenez le à l’avance de son fonctionnement. Par exemple, chez nous, la règle suivante est en vigueur “Dessiner c’est sur le bureau”. Si la consigne n’est pas respectée, répétez la et accompagnez la d’un geste (comme de déplacer les crayons sur le bureau chez nous). Une fois la consigne bien intégrée, un rappel de seulement deux mots sera suffisant “Dessin, bureau”.<h2>3. Exprimer ses sentiments</h2>L’enfant ne se rend pas toujours compte que son comportement a des répercutions sur les personnes qui l’entoure. Lui expliquer vos sentiments peut l’aider à en prendre conscience et le faire changer. Vous pouvez par exemple lui dire “Je ressens de la colère lorsque mes affaires sont abîmées.”<h2>4. Exprimer vos attentes</h2>Tout comme un enfant ne peut pas respecter une règle qu’il ne connaît pas, un enfant ne pourra pas répondre à vos attentes si vous ne lui dites pas clairement ce que vous attendez de lui. Pour continuer sur l’exemple des livres, mes attentes peuvent s’exprimer ainsi : “J’attends à ce que lorsque tu utilises mes livres tu les remettes en place intacts”<h2>5. Proposer des alternatives</h2>Un enfant se sent frustré lorsqu’on lui interdit quelque chose. Lorsque c’est possible ne vous contentez pas d’interdire mais proposez lui des alternatives. Cela permettra de limiter les conflits et comblera les besoins de chacun. “Je ne suis pas d’accord pour que tu dessines par terre, par contre tu peux dessiner sur des feuilles ou sur ton cahier”<h2>6. Proposer des choix</h2>Les choix responsabilisent l’enfant et l’aident à se sentir important. “Veux-tu mettre tes tennis ou tes bottes ?”<h2>7. Exprimer sa confiance en l’enfant</h2>Tout comme les choix, montrer à l’enfant que l’on a confiance en lui l’aide à se sentir important. Il aura à coeur de vous monter que vous avez raison de lui accorder votre confiance. “Je compte sur toi pour ranger le bureau après avoir dessiné”<h2>8. Laisser l’enfant proposer des solutions</h2>Une nouvelle fois, vous montrez à l’enfant que son avis est important, vous ne le limitez pas à suivre vos ordres. “Que peut-on imaginer pour que tu puisses dessiner quand tu veux et que je sois sûr de ne pas retrouver des crayons par terre dans le salon ?”<h2>9. Laisser les conséquences naturelles se produire</h2>Lorsque cela est possible, laisser les petits accidents liés au comportement de votre enfant se produire lui permettra de réfléchir aux conséquences de ses actes et de ne pas répéter ses erreurs. Par exemple, chez nous Gabrielle a récemment cassée ses lunettes et depuis elle nous en parle souvent. “Oh tes lunettes sont cassées… C’est dur de voir qu’elles sont cassées, tu ne peux plus les mettre. Tu sais quand tu tires fort dessus à l’envers les lunettes se cassent.” L’enfant comprend bien mieux pourquoi il ne faut pas jeter son jouet par terre si on le laisse en casser un une fois plutôt qu’en lui infligeant une punition ou en le grondant à chaque lancer de jouet.<h2>10. Discuter des conflits</h2>De discuter ensemble de conflits et de trouver ensemble les solutions permet de renforcer les liens de famille et que tout le monde soit satisfait. Pour cela, réunissez-vous, laissez chacun exprimer ses sentiment et cherchez ensemble une solution qui satisfasse tout le monde. Vous pouvez initier la discussion avec une question comme “Que peut-on imaginer pour que tu puisses utiliser tous les livres de la maison quand tu le souhaites et que je sois sûr de les retrouver bien rangé et intact ?”Cet article sur <a href="/resoudre-conflit-6-etapes-bonne-humeur/" rel="nofollow" target="_blank">la résolution de conflit sans perdant</a> basé sur la méthode de Thomas Gordon vous aidera sur ce dernier point.<a href="/punir-enfant-est-il-necessaire/" rel="nofollow" target="_blank">&gt; Continuer la lecture avec l’article Punir un enfant est-il nécessaire ?</a>Pour aller plus loin sur le sujet de l’éducation sans récompense ni punition, je vous conseille la lecture des livres Éduquer sans punir (Thomas Gordon, <a href="/eduquer-sans-punir-1/" rel="nofollow" target="_blank">lire ma chronique</a>) et La Discipline Positive (Jane Nelsen)<a href="https://amzn.to/2GJoOYI" rel="noreferrer noopener nofollow" target="_blank"></a><a href="https://amzn.to/38Z79Z9" rel="noreferrer noopener nofollow" target="_blank"></a>L’article <a href="https://eduquer-differemment.com/10-alternatives-punition/" rel="nofollow" target="_blank">10 alternatives à la punition</a> est apparu en premier sur <a href="https://eduquer-differemment.com" rel="nofollow" target="_blank">Éduquer différemment</a>.

10 alternatives à la punition

Éduquer différemment

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