Alina Szapocznikow's guest appearances

Alina Szapocznikow

The Great Women Artists

ARTISTES MANIFESTES

Agnes Martin

Marina Abramović

Laura Smith

Eileen Myles

Ali Smith

Olivia Laing

Alyce Mahon

Marina Warner

Deborah Levy

Anne Truitt

Cornelia Parker

Sarah Lucas

Jessie Burton

Yoko Ono

Celia Paul

OwlTail

Valentin Gleyze est mon invité d’aujourd’hui, il est doctorant à Rennes 2 et travaille sur la courte période parisienne d’une artiste que j’ai découvert en licence d’arts plastiques, il y a plusieurs années. Alina Szapocznikow, c’est l’une des artistes qui m’a le plus marqué au cours de mes études et qui m’a entrainé vers l’esthétique de la soft sculpture que l’on retrouve aussi chez l’artiste Eva Hesse, Lynda Benglis ou encore Heidi Bucher sur laquelle j’ai beaucoup écrit. J’ai rencontré Valentin Gleyze à Rennes aux Archives de la critique d’art où je me suis formée à l’écriture de notes de synthèse. Il me semble aussi avoir découvert son travail de thèse lors d’un séminaire où il présentait son sujet. C’est à Paris quelques années plus tard que nous nous sommes retrouvé lorsque je travaillais en galerie. Depuis, nous nous croisons de manière tout à fait fortuite. Mais dès que j’ai ouvert Artistes manifestes, Valentin Gleyze a fait parti des premières personnes qu’il fallait que je contacte car évidemment, j’ai toujours voulu en savoir plus sur ses découvertes à propos d’Alina Szapocznikow, ses connaissances et ses ramifications avec d’autres artistes de l’époque. Alina Szapocznikow est une artiste polonaise juive du début du XXe siècle, elle est née en 1926 et meurt prématurément à l’âge de 47 ans, en 1973. Elle me fascine parce qu’elle représente une génération d’artistes polonais marquée par l’extermination des juifs. Elle vécut les camps de concentrations d’Auschwitz et Bergen-Belsen, mais ce n’est pas tout : elle a dut faire face à la tuberculose. Ses œuvres ont ce rapport torturé à la mort mais aussi un attrait particulier à la sensualité, au charnel. Elles sont souvent fragmentées, déséquilibrées, vulnérables, Elles représentent des « manifestations de l’éphémère » selon ses propres termes. Je suis donc très heureuse de le recevoir aujourd’hui pour parler des œuvres organiques d’Alina Szapocznikow, de théories queer et féministes, de l’art polonais, de la soft sculpture et de son statut de doctorant.  Musique credits : Funky Moon by Stefan Kartenberg (c) copyrights 2019 Licensed under a Creative Commons Attribution (3.0) license. dig.ccmixter.org/files/JeffSpeed68/60155 Ft: Apoxode

Valentin Gleyze est mon invité d’aujourd’hui, il est doctorant à Rennes 2 et travaille sur la courte période parisienne d’une artiste que j’ai découvert en licence d’arts plastiques, il y a plusieurs années. Alina Szapocznikow, c’est l’une des artistes qui m’a le plus marqué au cours de mes études et qui m’a entrainé vers l’esthétique de la soft sculpture que l’on retrouve aussi chez l’artiste Eva Hesse, Lynda Benglis ou encore Heidi Bucher sur laquelle j’ai beaucoup écrit. J’ai rencontré Valentin Gleyze à Rennes aux Archives de la critique d’art où je me suis formée à l’écriture de notes de synthèse. Il me semble aussi avoir découvert son travail de thèse lors d’un séminaire où il présentait son sujet. C’est à Paris quelques années plus tard que nous nous sommes retrouvé lorsque je travaillais en galerie. Depuis, nous nous croisons de manière tout à fait fortuite. Mais dès que j’ai ouvert Artistes manifestes, Valentin Gleyze a fait parti des premières personnes qu’il fallait que je contacte car évidemment, j’ai toujours voulu en savoir plus sur ses découvertes à propos d’Alina Szapocznikow, ses connaissances et ses ramifications avec d’autres artistes de l’époque. Alina Szapocznikow est une artiste polonaise juive du début du XXe siècle, elle est née en 1926 et meurt prématurément à l’âge de 47 ans, en 1973. Elle me fascine parce qu’elle représente une génération d’artistes polonais marquée par l’extermination des juifs. Elle vécut les camps de concentrations d’Auschwitz et Bergen-Belsen, mais ce n’est pas tout : elle a dut faire face à la tuberculose. Ses œuvres ont ce rapport torturé à la mort mais aussi un attrait particulier à la sensualité, au charnel. Elles sont souvent fragmentées, déséquilibrées, vulnérables, Elles représentent des « manifestations de l’éphémère » selon ses propres termes. Je suis donc très heureuse de le recevoir aujourd’hui pour parler des œuvres organiques d’Alina Szapocznikow, de théories queer et féministes, de l’art polonais, de la soft sculpture et de son statut de doctorant. Musique credits : Funky Moon by Stefan Kartenberg (c) copyrights 2019 Licensed under a Creative Commons Attribution (3.0) license. <a href="http://dig.ccmixter.org/files/JeffSpeed68/60155" rel="nofollow" target="_blank">dig.ccmixter.org/files/JeffSpeed68/60155</a> Ft: Apoxode

#8 - Valentin Gleyze (2/2) : Alina Szapocznikow entre genre et érotisme, féminisme et antisémitisme.

#8 - Valentin Gleyze (1/2) : Alina Szapocznikow, le corps à l'épreuve de la mort

Griselda Pollock

In episode 50 (!!!) of The Great Women Artists Podcast, Katy Hessel interviews the legendary, trailblazing, feminist art history ICON, GRISELDA POLLOCK on the pioneering Polish Jewish artist, Alina Szapocznikow. [This episode is brought to you by Alighieri jewellery: www.alighieri.co.uk | use the code TGWA at checkout for 10% off!]Author, editor, curator, and Professor, Griselda Pollock's 43-year-plus career as an art historian is nothing short of LEGENDARY. Having co-authored (with Rozsika Parker), “Old Mistresses: Women, Art and Ideology”, written 26 books, and edited many more, Pollock's indefatigable career has seen her spend decades developing an international, queer, postcolonial, feminist analysis of art’s diverse histories. Writing extensively on artists Eva Hesse, Lubaina Himid, Georgia O’Keeffe, to Tracey Emin, Pollock has curated numerous museum exhibitions, made several films, and has two forthcoming publications out for release. But the reason why we are speaking to Griselda today is because as well as being a social and feminist historian of  19th and 20th century and contemporary art she is also a transdisciplinary cultural analyst focussing in Cultural Studies and Jewish studies, which is where her fantastic, tireless work on the great sculptor, Alina Szapocznikow comes into play. Born in Poland to an intellectual Jewish family of doctors in 1926, Alina Szapocznikow survived internment in concentration camps during the Holocaust as a teenager. [TW: we discuss The Holocaust]. At her liberation in 1945, she moved first to Prague, and then to Paris, where she studied sculpture and took up a job at a stonemasons, and then was forced back to Poland in 1951 after suffering from tuberculosis. When the Polish government loosened controls over creative freedom following Stalin’s death in 1952, Szapocznikow moved into figurative abstraction and then a pioneering form of representation. By the 1960s, she was radically re-conceptualizing sculpture as an intimate record not only of her memory, but also of her own body.First casting parts of the body as fragments, on her return to Paris as part of 'Nouveau Realisme', she began to move into casting bulbous shapes cast in resin from human bellies, lipstick red lips, nipples and lips growing from slender stems like flowers and serving as lamps. Surrounded by an artistic community that included Niki de Saint Phalle and more, in this episode we discuss Szapocznikow's incredible life and career, her involvement in the evolution of new materials and new ways of thinking, whilst simultaneously trying to deal with the horrors of the past – as with her American contemporaries, Eva Hesse, Louise Bourgeois, and Hannah Wilke. AS's Self Portrait: https://hammer.ucla.edu/exhibitions/2012/alina-szapocznikow-sculpture-undone-1955-1972Photosculptures (chewing gum): https://hammer.ucla.edu/exhibitions/2012/alina-szapocznikow-sculpture-undone-1955-1972Lamp works: https://hammer.ucla.edu/exhibitions/2012/alina-szapocznikow-sculpture-undone-1955-1972Tumour series: https://hammer.ucla.edu/exhibitions/2012/alina-szapocznikow-sculpture-undone-1955-1972Further images and information: https://www.hauserwirth.com/artists/16711-alina-szapocznikow?modal=media-player&amp;mediaType=artwork&amp;mediaId=16719Follow us:Katy Hessel: @thegreatwomenartists / @katy.hesselSound editing by Laura Hendry Artwork by @thisisaliceskinnerMusic by Ben Wetherfieldhttps://www.thegreatwomenartists.com/

In episode 50 (!!!) of The Great Women Artists Podcast, Katy Hessel interviews the legendary, trailblazing, feminist art history ICON, GRISELDA POLLOCK on the pioneering Polish Jewish artist, Alina Szapocznikow.  [This episode is brought to you by Alighieri jewellery: <a href="http://www.alighieri.co.uk" rel="nofollow" target="_blank">www.alighieri.co.uk</a> | use the code TGWA at checkout for 10% off!] Author, editor, curator, and Professor, Griselda Pollock's 43-year-plus career as an art historian is nothing short of LEGENDARY. Having co-authored (with Rozsika Parker), “Old Mistresses: Women, Art and Ideology”, written 26 books, and edited many more, Pollock's indefatigable career has seen her spend decades developing an international, queer, postcolonial, feminist analysis of art’s diverse histories. Writing extensively on artists Eva Hesse, Lubaina Himid, Georgia O’Keeffe, to Tracey Emin, Pollock has curated numerous museum exhibitions, made several films, and has two forthcoming publications out for release.  But the reason why we are speaking to Griselda today is because as well as being a social and feminist historian of  19th and 20th century and contemporary art she is also a transdisciplinary cultural analyst focussing in Cultural Studies and Jewish studies, which is where her fantastic, tireless work on the great sculptor, Alina Szapocznikow comes into play. Born in Poland to an intellectual Jewish family of doctors in 1926, Alina Szapocznikow survived internment in concentration camps during the Holocaust as a teenager. [TW: we discuss The Holocaust]. At her liberation in 1945, she moved first to Prague, and then to Paris, where she studied sculpture and took up a job at a stonemasons, and then was forced back to Poland in 1951 after suffering from tuberculosis. When the Polish government loosened controls over creative freedom following Stalin’s death in 1952, Szapocznikow moved into figurative abstraction and then a pioneering form of representation. By the 1960s, she was radically re-conceptualizing sculpture as an intimate record not only of her memory, but also of her own body. First casting parts of the body as fragments, on her return to Paris as part of 'Nouveau Realisme', she began to move into casting bulbous shapes cast in resin from human bellies, lipstick red lips, nipples and lips growing from slender stems like flowers and serving as lamps. Surrounded by an artistic community that included Niki de Saint Phalle and more, in this episode we discuss Szapocznikow's incredible life and career, her involvement in the evolution of new materials and new ways of thinking, whilst simultaneously trying to deal with the horrors of the past – as with her American contemporaries, Eva Hesse, Louise Bourgeois, and Hannah Wilke.  AS's Self Portrait: <a href="https://hammer.ucla.edu/exhibitions/2012/alina-szapocznikow-sculpture-undone-1955-1972" rel="nofollow" target="_blank">https://hammer.ucla.edu/exhibitions/2012/alina-szapocznikow-sculpture-undone-1955-1972</a> Photosculptures (chewing gum): <a href="https://hammer.ucla.edu/exhibitions/2012/alina-szapocznikow-sculpture-undone-1955-1972" rel="nofollow" target="_blank">https://hammer.ucla.edu/exhibitions/2012/alina-szapocznikow-sculpture-undone-1955-1972</a> Lamp works: <a href="https://hammer.ucla.edu/exhibitions/2012/alina-szapocznikow-sculpture-undone-1955-1972" rel="nofollow" target="_blank">https://hammer.ucla.edu/exhibitions/2012/alina-szapocznikow-sculpture-undone-1955-1972</a> Tumour series: <a href="https://hammer.ucla.edu/exhibitions/2012/alina-szapocznikow-sculpture-undone-1955-1972" rel="nofollow" target="_blank">https://hammer.ucla.edu/exhibitions/2012/alina-szapocznikow-sculpture-undone-1955-1972</a> Further images and information: <a href="https://www.hauserwirth.com/artists/16711-alina-szapocznikow?modal=media-player&amp;mediaType=artwork&amp;mediaId=16719" rel="nofollow" target="_blank">https://www.hauserwirth.com/artists/16711-alina-szapocznikow?modal=media-player&amp;mediaType=artwork&amp;mediaId=16719</a> Follow us: Katy Hessel: @thegreatwomenartists / @katy.hessel Sound editing by Laura Hendry  Artwork by @thisisaliceskinner Music by Ben Wetherfield <a href="https://www.thegreatwomenartists.com/" rel="nofollow" target="_blank">https://www.thegreatwomenartists.com/</a>

Griselda Pollock on Alina Szapocznikow